Après Pablo Longoria, suspendu pour 15 matchs, Paulo Fonseca a lui aussi été sanctionné par la commission de discipline de la LFP. L’entraîneur de l’OL a écopé d’une suspension de neuf mois, jusqu’au 30 novembre prochain. Une sanction très lourde aux yeux d’Antoine Kombouaré, qui l’a comparé avec celle du président de l’OM.
Une semaine après Pablo Longoria, c’était au tour de Paulo Fonseca de craquer, le week-end dernier lors de la victoire de l’OL face à Brest (2-1). Le technicien portugais a écopé d’une très lourde sanction, lui qui a été suspendu pour neuf mois et sera interdit de banc de touche et de vestiaires jusqu'au 30 novembre prochain.
«Il ne pourra pas boire le champagne dans le vestiaire et sera obligé de boire la coupe de champagne en tribunes»
S’il considère que ce qu'a fait Paulo Fonseca est « inadmissible », Antoine Kombouaré estime malgré tout que sa sanction comme « sévère ». « Je trouve que quand tu es entraîneur, c’est très handicapant », a déclaré l’entraîneur du FC Nantes ce vendredi en conférence de presse, qui a comparé la suspension de l’entraîneur de l’OL à celle de Pablo Longoria. « Moi ça m’a fait rire quand j’ai vu la sanction de Pablo Longoria. Je me suis dit que Longoria allait juste être gêné parce qu’il ne pourra pas boire le champagne dans le vestiaire et sera obligé de boire la coupe de champagne en tribunes. Mais sinon il n’est pas pénalisé du tout si on a à comparer les sanctions et tant mieux pour Longoria. »
«La commission de discipline est à côté de la plaque»
« Pour moi la commission de discipline est à côté de la plaque, il faut dire les mots. Quand tu sanctionnes un président parce qu’il a traité les arbitres avec le mot corruption et puis tu as ça comme sanction, moi, ça m’a fait rire », a poursuivi Antoine Kombouaré. « Quand je vois la sanction de Fonseca, là c’est pénalisant. Il ne peut rien faire ! Et pourquoi ils ne l’ont pas suspendu comme on le fait tous en Ligue 1 quand tu es là-haut mais que tu peux travailler quand même. Tu ne vas pas sur le banc, d’accord, mais qu’il puisse quand même rentrer dans le vestiaire pour faire son travail. »