L’OM a la gueule de bois au lendemain de sa défaite contre l’Atalanta (0-1) mercredi soir au Vélodrome. Le résultat a du mal à passer dans les rangs phocéens, où l’on s’attendait à se voir accorder un penalty dans les dernières secondes du temps réglementaire avant de voir la formation italienne trouver le chemin des filets. Pour Benatia, le club s’est fait voler.
La défaite face à l’Atalanta (0-1) ce mercredi soir fait très mal pour l’OM. Déjà sur le plan comptable, puisque les hommes de Roberto De Zerbi ne comptent que trois points après quatre matches de Ligue des champions, mais également avec le scénario cruel qui s’est déroulé au Stade Vélodrome. L'OM a encaissé un but dans les dernières secondes de la partie après une action sur laquelle les Phocéens auraient pu obtenir un penalty avec une main d’Ederson dans la surface italienne. Pour Medhi Benatia, le club s’est fait voler.
« C’est difficile à accepter »
« Pour ma part, oui. C’est difficile à accepter. On voit clairement que le joueur profite de la situation. On nous dit que c’est une position naturelle, mais pour moi ce n’est pas naturel d’avoir le bras ainsi. Le ballon change complètement de trajectoire. Tout ce qu’on nous explique en début de saison justifiait un penalty. Derrière, on prend le but qui nous tue. J’aurais au moins souhaité que l’arbitre aille vérifier l’action. S’il y a un doute, ça peut être penalty », explique le directeur du football en zone mixte, une situation « incompréhensible » à ses yeux.
« Honnêtement, j’ai du mal à parler avec ce genre de personnes »
« La moindre des choses, c’est d’aller contrôler. Là, il ne le fait même pas. Et quand tu leur parles, c’est limite s’ils te regardent. Cette arrogance me dérange encore plus que le penalty. On peut en discuter, mais les erreurs d’arbitrage, on ne va pas les changer. Je préfère retenir la prestation : la première période, on joue avec le frein à main, la seconde, on retrouve notre vrai visage. Il faut s’appuyer là-dessus, se reconcentrer sur Brest avant la trêve, malgré les absents. Il faut rester positifs et regarder devant », a ajouté Medhi Benatia, regrettant ainsi le manque de dialogue avec le corps arbitral : « J’ai essayé de lui dire ce que je pensais sur le terrain. Mais ils ont beaucoup de certitudes, beaucoup d’arrogance. Honnêtement, j’ai du mal à parler avec ce genre de personnes. Je ne suis pas allé les voir dans le vestiaire. Le club, oui. Ils vont sûrement raconter leurs histoires habituelles, sortir des termes compliqués pour justifier l’injustifiable. Cela ne m’intéresse pas. »