L’OM tient une star, il fait une demande incroyable
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Il y a quelques années maintenant, l’OM était le meilleur club français et l’un des meilleurs en Europe. Un statut acquis par le club phocéen grâce à la présence de nombreuses stars au sein de son effectif. C’était notamment le cas avec Jean-Pierre Papin, buteur de l’OM de 1986 à 1992. L’ayant eu sous ses ordres à Marseille, Gérard Gili avait d’ailleurs opté pour une philosophie de jeu particulière pour faire briller JPP.

Alors que Jean-Louis Gasset est aujourd’hui l’entraîneur de l’OM, ce poste a précédemment été occupé par un certain Gérard Gili. L’ancien gardien de but du club phocéen a d’ailleurs lancé sa carrière de technicien à Marseille, d’abord entre 1988 et 1990. Gili aura ensuite connu un second passage sur le banc de l’OM de 1994 à 1997. Durant ces années, celui qui est aujourd’hui âgé de 71 ans a eu la possibilité d’entraîner les plus grands noms passés par la Canebière, à l’instar notamment de Jean-Pierre Papin.

« J'ai dû persuader toute l'équipe de jouer pour lui »

Dans un entretien accordé à L’Equipe, Gérard Gili est revenu sur son expérience comme entraîneur de l’OM, dévoilant notamment sa gestion de Jean-Pierre Papin : « Le joueur le plus fort que j’ai dirigé ? Un coach ne peut pas répondre à cette question. Je peux vous parler d'un joueur déterminant dans la construction d'une équipe. En 1989-1990, Jean-Pierre Papin a été le plus influent à l'OM. J'ai dû persuader toute l'équipe de jouer pour lui ».

« La difficulté, c'était de le faire admettre à tous ces ego »

« Dire aux Francescoli, Waddle, Tigana : "On a le joueur capable de nous faire gagner le match. On a la chance d'avoir le buteur. On ne le stresse pas par le travail défensif. On va travailler pour lui. Pour le mettre dans de bonnes dispositions et qu'il garde son instinct" La difficulté, c'était de le faire admettre à tous ces ego. Et à chaque match, JPP avait cinq ou six occasions », a poursuivi l’ancien entraîneur de l’OM qui a donc tout fait tourner autour de Jean-Pierre Papin à Marseille.

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