L'été dernier, et après seulement une saison à Marseille, Igor Tudor avait décidé de quitter son poste d'entraîneur de l'OM. Pour le remplacer, Pablo Longoria avait fait le choix de miser sur Marcelino. Un changement radical dans les idées de jeu, qui s'est révélé être un fiasco, puisque le coach espagnol a quitté le banc marseillais, seulement quelques mois après sa nomination. Le président du club phocéen est revenu sur l'échec Marcelino, et il a reconnu s'être trompé.
L'OM va recroiser une tête qu'il connaît bien ce jeudi soir. Même si l'histoire n'a pas duré longtemps, Marcelino revient à Marseille avec Villarreal, en Ligue Europa, quelques mois seulement après avoir quitté le club phocéen, suite aux comportements de certains leaders de groupes de supporters, envers sa personne. On peut donc s'attendre à une bronca de la part des supporters marseillais, pour le coach espagnol.
«La vie d'un entraîneur est compliquée»
Au cours d'une interview pour As, Pablo Longoria est revenu sur la valse des entraîneurs à l'OM. Selon le président marseillais, il est difficile d'être entraîneur, et encore plus à Marseille. « Ici, à Marseille, disons que la vie d'un entraîneur est compliquée, notamment à cause du niveau de pression et de la passion du club, qui est très élevée. C'est normal dans le football moderne que, dans un environnement aussi passionné, il soit difficile de trouver une stabilité avec les entraîneurs. »
Alerte pour une star de l’OM, ils en ont «ras le bol» https://t.co/YgWUwMrylv pic.twitter.com/5blpQPdJU8
— le10sport (@le10sport) March 7, 2024
Longoria avoue qu'il n'aurait pas dû choisir Marcelino
Le changement de style d'entraîneur entre Igor Tudor et Marcelino a été très brutal. Pablo Longoria pensait alors que l'OM avait besoin de ça, mais avec du recul, le président marseillais reconnaît que cela a été une erreur. « Pourquoi Marcelino ? Nous pensons que Tudor nous a donné un modèle de jeu très clair qui est difficile à reproduire. Avec Marcelino, nous pensions qu'en donnant plus d'ordre et de structure au style de marquage individuel de Tudor, nous pourrions avoir une structure qui nous donnerait des résultats. Il est vrai, et c'est une critique interne très personnelle, que nous avons minimisé l'impact du passage d'une idée à l'autre. Nous pensions que cela prendrait moins de temps. Nous ne l'avons pas analysé en profondeur. »