L’OM calme le jeu pour ses pépites
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Alors que l’OM est souvent pointé du doigt pour son incapacité à sortir des joueurs de son centre de formation, les équipes de jeunes marseillaises ont obtenu des bons résultats dernièrement. Pour preuve le club espère faire signer leur premier contrat professionnel à Yanis Sellami et Darryl Bakola, mais veut également donner du temps à ses pépites.

En s’imposant sur la pelouse de Rennes le week-end dernier (1-2), l’OM s’est qualifié pour les demi-finales de la coupe Gambardella, où il sera opposé à Reims. Preuve que les équipes de jeunes de Marseille se portent bien, les U17 ayant été sacrés champions de France l’année dernière, tandis que les U19 s’étaient arrêtés en demi-finale. Après Enzo Sternal, deux autres jeunes joueurs de l’OM pourraient bientôt signer leur premier contrat professionnel.

« Encore plus au Vélodrome, la gestion des émotions prime »

Comme indiqué par L'Équipe, Yanis Sellami et Darryl Bakola pourraient bientôt passer pro, c’est en tout cas la volonté de l’OM. Mais le club ne veut pas précipiter les choses avec ses jeunes joueurs et souhaite surtout insister sur le « développement mental. Le talent est le dénominateur commun, mais dans les stades français, et encore plus au Vélodrome, la gestion des émotions prime », a confié Yann Daniélou, un des hommes forts du centre de formation de l’OM, à L'Équipe.

« Arsène Wenger a dit : “Les joueurs se font entre 18 et 23 ans, et ils ont le droit de se tromper” »

« Être un club formateur ne se décrète pas, on le devient au fil du temps (...) Arsène Wenger a dit : “Les joueurs se font entre 18 et 23 ans, et ils ont le droit de se tromper”. Il faut apprendre à nos supporters qu’un jeune a le droit de se tromper », a ajouté Marco Otero, directeur technique du centre de formation de l’OM. Pour ce dernier, un cycle de cinq ans est nécessaire avant de pouvoir juger un projet : « Les trois premières années sont celles de l’acceptation de la méthodologie, il faut séduire l’environnement au club. Il faut deux années de plus pour que ça devienne une vraie culture. »

Articles liés