L’OM a tiré le gros lot avec ce renfort ?
Hugo Chirossel

En raison de la crise traversée en septembre et des départs de Javier Ribalta et de David Friio, l’OM a entamé une réorganisation de son organigramme qui a mené à l’arrivée de Medhi Benatia, devenu conseiller sportif. Que ce soit son ancien entraîneur à l’Udinese Francesco Guidolin ou l’agent Moussa Sissoko, les deux hommes ne sont pas surpris de le voir être dirigeant d’un club comme Marseille.

Parti définitivement de l’OM en 2008 sans avoir eu l’opportunité de s’y imposer, Medhi Benatia y a fait son retour à la fin du mois de novembre. Devenu agent après la fin de sa carrière de joueur, l’ancien international marocain vit sa première expérience en tant que dirigeant, au sein de son club formateur, dont il est désormais le conseiller sportif. Ce qui n’est pas vraiment une surprise pour Francesco Guidolin, son entraîneur à l’Udinese.

« Je ne suis pas surpris de le voir dirigeant d’un club important comme l’OM »

« Il était aimé du vestiaire et, dès le départ, on ne sentait aucune crainte, aucune appréhension, il était vraiment entreprenant, il a brûlé les étapes, a appris l’italien très vite. Dès le départ, tu sentais qu’il deviendrait un leader et s’il n’était pas parti à la Roma en 2013, il aurait pu être capitaine de l’Udinese et le rester pendant des années. J’avais dit à mes fils, qui ont à peu près son âge et le connaissent depuis Udine, que s’il décidait de rester dans le foot après sa carrière, il ferait du chemin. Parce qu’il est intelligent et motivé. Je ne suis pas surpris de le voir dirigeant d’un club important comme l’OM », a confié Francesco Guidolin auprès de L’Équipe.

« J’ai toujours pensé que Medhi pouvait devenir un super dirigeant »

Même son de cloche du côté de l’agent Moussa Sissoko, qui l’a rencontré lors de ses années à l’Udinese : « C’est marrant, mais j’ai toujours pensé que Medhi pouvait devenir un super dirigeant, on en parlait avec des gens comme Walter Sabatini et Frederic Massara (Roma), Giampaolo Pozzo (Udinese) ou Karl-Heinz Rummenigge (Bayern). Il s’intéressait aux négociations, avait du recul sur la situation, il pouvait même me calmer quand j’étais sur le volet financier. Il essayait d’avoir une vision d’ensemble. »

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