Il vit un calvaire avec Tudor à l’OM, Payet règle ses comptes
Thibault Morlain

Cette saison n’a clairement pas été simple pour Dimitri Payet. En effet, suite au changement d’entraîneur à l’OM, le numéro 10 olympien a tout perdu. Avec Igor Tudor, il s’est retrouvé sur le banc des remplaçants. Les mois ont été longs et ça a été un véritable calvaire à gérer pour Payet. Mais voilà que c’est désormais terminé et le Marseillais est revenu sur ses moments difficiles. 

Homme clé du schéma de Jorge Sampaoli à l’OM la saison dernière, Dimitri Payet s’est retrouvé sur le banc de touche avec Igor Tudor. Le Croate ne comptant pas sur son capitaine, il a alors dû ronger son frein sur le côté du terrain. Des mois de calvaire évoqués ce samedi dans France Football par Payet

« J'aurais peut-être pété un plomb à un moment donné »

« Je veux remercier les supporters pour tout l'amour qu'ils ont pu me donner cette saison. Sans eux, j'aurais pu dégoupiller. Mais voilà, quand j'allais m'échauffer, quand j'entrais en jeu parfois ou même quand je me baladais dans la ville, toutes ces marques d'affection m'ont permis de tenir et de reprendre un petit coup de boost. Car la saison a été très dure moralement pour moi. Sans ce soutien, j'aurais peut-être pété un plomb à un moment donné. Ou j'aurais lâché », a tout d’abord tenu à faire savoir Dimitri Payet à propos de ses galères à l’OM

« Je suis sorti frustré de pas mal de matches » 

Puis, concernant sa relation avec Igor Tudor cette saison, le numéro 10 de l’OM a ajouté : « Après l'élimination en Coupe de France, ça a été dur car je savais qu'il y aurait encore moins d'opportunités pour moi de jouer avec un match par semaine. Après la blessure d'Ounahi (fin mars), je me suis dit qu'on aurait peut-être finalement encore besoin de moi. J'avais même fait la demande au coach la semaine suivante d'aller jouer avec la réserve pour retrouver du rythme car j'avais passé quasiment un mois sans entrer en jeu. Je m'étais dit que les entraînements ne suffisaient pas. Mais le club n'a pas voulu à cause de la sécurité et du risque de blessure. (…) J'ai respecté ses choix toute la saison. Pourtant, il aurait pu m'utiliser un peu plus. En tout cas, sur certains matches un peu fermés. Il avait ses idées, je n'entrais pas dans ses plans mais j'aurais aimé, parfois, qu'il me fasse un peu plus confiance. C'est là où c'était difficile moralement. Je suis sorti frustré de pas mal de matches. J'ai toujours été titulaire dans ma carrière, je n'étais pas habitué à ça. Ce n'était pas simple. (…) Je n’ai pas été bon sur certains gros matchs ? C'est vrai, contre Francfort, contre Ajaccio également, il faut le dire aussi. Un coach, si vous le faites gagner, il n'est pas fou, il vous mettra dans le onze. Sur ces matches, je n'ai pas été bon, on a perdu. Je peux entendre que ça l'ait refroidi. Mais, sur la seconde partie de la saison, après le Mondial, j'ai été meilleur, je trouve ». 

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