Il balance sur son calvaire à l’OM
Jules Kutos-Bertin -
Journaliste
Tout petit, je m’étais promis d’avoir un métier en accord avec le football. Très vite, j’ai pris conscience que mes pieds ne suffiraient pas pour m’emmener là où je le voulais alors le journalisme est devenu une évidence.

Voilà deux ans que Michaël Cuisance a quitté l’OM. Depuis, le milieu offensif français, considéré comme l’un des plus gros espoirs de sa génération, n’a toujours pas explosé. En quête d’un nouveau défi, Cuisance est revenu sur son passage compliqué au sein du club olympien.

A l’automne 2020, quelques mois après son arrivée à l’OM, Pablo Longoria, alors directeur sportif de l'OM, bouclait l’arrivée de Michaël Cuisance. Un joli coup de la part du club olympien, surtout que Cuisance venait d’être sacré champion d’Europe avec le Bayern Munich. Même si son temps de jeu en Allemagne était réduit, le milieu offensif français avait montré qu’il avait le talent pour s’imposer à l’OM.

Un passage difficile à l’OM

Ce qu’il ne fera jamais. Même si Michaël Cuisance a eu une période correcte lorsque Jorge Sampaoli est arrivé, l’OM ne le conservera pas. Depuis, l’ancien international espoir français s’est un peu perdu. De retour au Bayern Munich, il a ensuite rejoint Venise puis la Sampdoria sans jamais faire l’unanimité. Ce qui donne raison à l’OM qui n’avait pas levé son option d’achat. 

«J'ai mal vécu cette période»

Dans un entretien accordé à L’Equipe, Michaël Cuisance, de retour à Venise en Serie B cet été, est revenu sur cet épisode difficile avec l’OM : « Je suis fort mentalement aujourd'hui. J'ai vécu de belles choses mais aussi des difficiles où certains auraient baissé les bras, comme mon année à Marseille. Je ne regrette pas mais j'ai subi beaucoup de critiques. J'ai mal vécu cette période. OK, je n'étais pas à mon meilleur niveau mais c'était une année dure pour tout le monde, une année Covid où on a changé trois fois de coach... J'aimerais retrouver une expérience comme celle que j'ai traversée à ma première année à Mönchengladbach (2017-2018). Ne pas me poser de questions, jouer libéré ».

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