L'Olympique de Marseille a connu une soirée tumultueuse après sa défaite face au Stade Rennais (0-1) vendredi. Les tensions ont éclaté dans le vestiaire, avec une confrontation musclée entre Jonathan Rowe et Adrien Rabiot. Roberto De Zerbi a dû intervenir pour apaiser les esprits, rappelant l'importance de la cohésion d'équipe.
L’OM a raté sa reprise en s’inclinant vendredi soir sur la pelouse du Stade Rennais (0-1), malgré sa supériorité numérique suite à l’expulsion d’Abdelhamid Aït Boudlal à la 31e minute. Une défaite qui pourrait laisser des traces. Les murs ont tremblé après la rencontre dans le vestiaire marseillais, certains joueurs (Geronimo Rulli, Léo Balerdi, et Pierre-Emile Hojbjerg) haussant le ton pour dénoncer le visage affiché par l’équipe. Ciblé par les critiques, Jonathan Rowe ne s’est pas laissé faire.
Ça chauffe dans le vestiaire
Comme l’a révélé RMC samedi, l’ailier anglais a répliqué, ne souhaitant être accusé de ne pas avoir fait suffisamment d'efforts. S’en est suivie une explication musclée avec Adrien Rabiot, les deux joueurs se retrouvant front contre front. Roberto De Zerbi aurait alors ramené le calme en reprenant la parole. « Si Adri te dit quelque chose, c'est pour t'aider ou t'attaquer ? Dis la vérité », aurait alors lâché le traducteur du technicien italien, rapporté par L’Équipe.
« On peut se dire les choses de manière plus tranquille, utile et correcte que "fils de p*e" »
« Les autres, ils nous battent sur le terrain et nous, on rentre, on se tape ici. Vous savez ce que cela veut dire ? Que l’on a des petites c*uilles. Alors qu’à Marseille, on doit en avoir des grosses », a-t-on également pu entendre dans le vestiaire de la part de l’interprète de Roberto De Zerbi, rapporté par Ici Provence. Un discours également partagé par L’Equipe dans ses colonnes du jour : « On a des grosses c*uilles ici. Les c*uilles, c'est dehors, sur le terrain, pas dans le vestiaire. On peut se dire les choses de manière plus tranquille, utile et correcte que "fils de p*e". »