Arrivé du côté de l’Olympique de Marseille il y a un an et demi pour 4 millions d’euros, Geronimo Rulli apparaît aujourd’hui comme un cadre du groupe dirigé par Roberto De Zerbi, faisant de lui l’un des chouchous du Vélodrome. Pour le journaliste Alain Pécheral, l’Argentin suit la trajectoire des Waddle et autres Papin.
Présent dans le groupe de l’Albiceleste qui a remporté la Coupe du monde en 2022, aux côtés notamment de Lionel Messi, Geronimo Rulli a rejoint l’Olympique de Marseille une année et demie plus tard. Pour 4M€, le club phocéen s’est attaché les services d’un joueur devenu l’un des éléments essentiels de Roberto De Zerbi, sur mais aussi en dehors du terrain.
« Je le mets dans le top 10 » des gardiens de l’OM
Alain Pécheral, journaliste qui a longtemps suivi l’OM, place déjà Geronimo Rulli parmi les grands gardiens passés par la cité phocéenne. « Tout cela reste très subjectif mais je le mets dans le top 10, confie-t-il dans des propos accordés à La Provence. Au-dessus de tous, il y a Fabien Barthez et Steve Mandanda. Rulli, je le place en embuscade, dans un groupe avec Laurent Di Lorto, Jean-Paul Escale, Georges Carnus, Joseph-Antoine Belle et Vedran Runhe. Pour compléter, il y aurait Vasconcellos et Armand Liberati. Di Lorto était, paraît-il, très brillant sur sa ligne, sûr et rassurant. Vasconcellos était fantasque, capable d’exploit mais aussi de prendre des buts bêtes. La régularité démarque aussi les meilleurs, comme Jean-Paul Escale, qui a tout connu à l’OM ».
« Comme Waddle ou Papin avant lui, Rulli a trouvé son club »
Outre les qualités sportives de Geronimo Rulli, Alain Pécheral ne manque pas de souligner l’adaptation express de l’Argentin à Marseille, comme d’autres figures de l’OM avant lui. « Le problème, c’est que les trophées sont souvent le juge de paix. Par contre une chose est sûre, comme Waddle ou Papin avant lui, Rulli a trouvé son club, confie le journaliste. Un club qui lui ressemble et où il peut donner sa pleine mesure, être exceptionnel. »