Le 7 janvier dernier, l'OM s'imposait (0-2) en 32e de finale de Coupe de France contre Hyères, pensionnaire de National 2. En plus de la qualification, le match avait été marqué par un incident survenu en début de rencontre. Eric Bailly, auteur d'une grossière faute, avait logé ses crampons dans la poitrine d'Almike Moussa N’Diaye, envoyant ce dernier en réanimation. Le joueur varois s'est exprimé pour la première fois depuis le match.
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— le10sport (@le10sport) January 18, 2023
Des blessures «toujours vives»
Dans un entretien accordé à RMC Sport, Almike Moussa N’Diaye s'est exprimé depuis la première fois de son hospitalisation : «Concernant mes blessures, elles sont toujours vives à ce jour, notamment au niveau du foie et des côtes. Je récupère doucement. Ce n’est pas facile mentalement mais je m’accroche grâce au soutien de mon entourage», a-t-il confié avant de se projeter : «J’ai eu 30 jours d’ITT (incapacité temporaire de travail) à la suite de mes blessures au foie, au rein et aux côtes. Pour l’instant, je n’ai repris aucune activité physique. Les médecins préconisent une reprise pas avant deux à trois mois, mais cela dépendra de l’évolution de mon état de santé».
«Je n'en veux absolument pas à Eric Bailly»
Immédiatement après sa faute, Eric Bailly avait pris conscience de la gravité des blessures d'Almike Moussa N’Diaye, et le joueur de Hyères l'a rappelé : « Éric Bailly est venu me rendre visite à l’hôpital. Je l’ai senti très touché et il s’est grandement excusé pour son geste. Cela nous a permis de discuter et depuis il prend aussi régulièrement de mes nouvelles. Certes, le choc a été brutal et les blessures sont lourdes mais je ne lui en veux absolument pas, car je suis persuadé qu’il n’avait aucune intention de me blesser. Les blessures font partie du métier et tout footballeur doit les accepter», a-t-il conclu.