«En colère», l’entraîneur de l’OM fait son mea culpa
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

En supériorité numérique pendant la majeure partie de la rencontre, l’OM n’a réussi à ramener qu’un point de son déplacement sur la pelouse du FC Nantes vendredi soir (1-1). Un résultat dont n’est forcément pas satisfait Marcelino. L’entraîneur marseillais était en colère contre le jeu produit par son équipe et a semblé pointer du doigt un manque d’envie de son groupe.

C’est l'incompréhension qui régnait dans les rangs de l’OM vendredi soir, après le match nul concédé face au FC Nantes (1-1). Comment, après avoir ouvert le score dès la quatrième minute de jeu, et en plus avoir évolué en supériorité numérique à partir de la neuvième minute, les joueurs marseillais ont-ils pu ramener seulement un point de la Beaujoire ?

« Je suis en colère contre le jeu produit, contre moi-même »

L’expulsion de Bastien Meupiyou, en position de dernier défenseur, pour une faute sur Ismaïla Sarr, semble avoir totalement endormi l’OM, et dans le même temps a réveillé les Canaris. « Oui, c’est vrai, on s’est arrêtés de jouer, on a cru que le match était fini. Entre la 14e minute et la mi-temps, on n’a pas d’occasion. Je suis en colère contre le jeu produit, contre moi-même, on pouvait faire beaucoup mieux », a déclaré Marcelino en conférence de presse après la rencontre, dans des propos relayés par L’Équipe.

« Il faut toujours vouloir plus, oui, c’est ce qu’il nous manque »

Pour Marcelino, c’est clairement un manque d’envie qui a manqué à l’OM : « Il faut qu’on fasse plus quand le rival est diminué, c’est là qu’il faut finir, c’est vouloir mettre le deuxième et quand tu as mis le deuxième, il faut penser à mettre le troisième. Car il suffit d’une action de l’adversaire qui peut tout changer. On doit s’améliorer. Il faut toujours vouloir plus, oui, c’est ce qu’il nous manque. On ne peut pas passer 30 minutes sans être dangereux. Il faut être performant sur 90 minutes. »

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