Avant d’en être l’entraîneur entre 2009 et 2012, Didier Deschamps avait le bonheur de l’OM en tant que joueur. L’actuel sélectionneur de l’équipe de France y est resté de 1989 à 1994, avec entre-temps un passage à Bordeaux en prêt. Arrivé en provenance du FC Nantes, l’adaptation de l’ancien milieu de terrain n’a pas été facile à Marseille.
Didier Deschamps est incontestablement une légende de l’OM. Le sélectionneur de l’équipe de France y a tout gagné en tant que joueur, notamment la Ligue des champions en 1993, et reste le dernier entraîneur à avoir réussi à remporter un trophée avec le club marseillais. Pourtant, tout n’a pas été simple pour Didier Deschamps à son arrivée à l’OM en provenance du FC Nantes.
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— le10sport (@le10sport) November 29, 2023
Deschamps revient sur son intégration difficile à l’OM
« Mon intégration à l’OM ? Ça a été compliqué », a confié Didier Deschamps, dans un entretien accordé à beIN SPORTS. « Déjà, de passer de ma campagne Pays basque à Nantes, la ville un peu bourgeoise, ça n’a pas été évident. J’étais loin de ma famille, à 600km, dans ma chambre, dans un centre de formation où vous êtes avec une vingtaine de joueurs qui sont plus âgés que vous. Je suis arrivé je n’avais même pas 15 ans, j’étais avec certains qui avaient 17, 18 ans. Comme Robert Budzynski, directeur sportif à l’époque, en avait tellement dit sur moi, ils me l’ont fait un peu payer au départ. Après ils se sont rendu compte que j’étais quelqu’un de normal. Moi je suis arrivé, je n’ai pas compris ce qui me tombait dessus. Mais ça fait partie de l’apprentissage et de la vie d’un centre de formation. »
«Je n’étais pas prêt à ça»
Didier Deschamps est ensuite revenu sur son passage du FC Nantes à l’OM, avant de rejoindre la Juventus : « La bascule a été aussi difficile de Nantes à Marseille, avec des exigences encore plus élevées. Parce que je n’étais pas prêt à ça. Je ne voulais pas spécialement partir au départ, après je n’ai pas eu le choix. Plus simple de Marseille à la Juventus ? Oui, mais Marseille ça m’a préparé aux exigences de la Juve. J’ai eu moins de problèmes, je gagnais en maturité aussi, en expérience, mais de Nantes à Marseille oui, la bascule est importante. Ce n’est pas tellement dans la vie sociale, c’était plus sur le terrain et notamment avec Bernard Tapie. Il m’impressionnait un peu trop, j’avais du mal à me libérer, D’ailleurs, c’est pour ça qu’il m’a envoyé gentiment faire mes études à Bordeaux pour me remettre et que j’ai insisté pour revenir. Après j’ai passé le cap, mais c’était compliqué. »