Dernièrement, Pablo Longoria a regretté de voir autant d'informations sur l'OM fuiter dans la presse. Interrogé sur le sujet, Christophe Bouchet a affirmé qu'il avait eu le même problème lors de son mandat en tant que président. D'après lui, le problème est qu'il y a trop d'intrus qui passent à la Commanderie.
Présent en conférence de presse il y a quelques jours, Pablo Longoria a fait un bilan de la saison de l'OM. Dans le même temps, le président marseillais s'est plaint des fuites d'informations confidentielles dans la presse. « Il y a une façon de vouloir se mêler des affaires des autres que je n’ai vue nulle part au monde. C’est une maladie et je vais éradiquer cette maladie. Chacun des salariés pouvait voir les entraînements, qui allait jouer le week-end. Ce n’est pas normal. Il y a des tensions internes qui ne vont pas dans la bonne direction des intérêts sportifs », a pesté Pablo Longoria.
«Vous allez avoir le copain du copain qui passe»
Lors d'un entretien accordé à RMC Sport, Christophe Bouchet a expliqué pourquoi il y avait autant de fuite d'informations sur l'OM. « Pablo Longoria a raison dans le sens où l'OM doit franchir un cap dans plusieurs domaines, notamment sur le fait que le sportif doit être totalement étanche. Le football a fait tellement de progrès en matière d'espionnage et de data. Il faut de la sérénité. Il y a 20 ans, avoir un QG était une telle marche de franchie. C'était formidable », a précisé l'ancien président de l'OM, avant d'en rajouter une couche.
«On ne sait pas toujours qui c'est»
« Maintenant, distinguer le centre d'entraînement du QG, pourquoi pas. La Commanderie est un endroit formidable, mais un endroit duquel on peut sonder beaucoup de choses. Ce ne sont pas que les salariés, mais tous les gens qui passent. L'OM reste un club familial, même s'il l'est de moins en moins. Vous allez avoir le copain du copain qui passe, mais on ne sait pas toujours qui c'est. Il faut resserrer le dispositif, c'est clair », a conclu Christophe Bouchet, patron de l'OM entre 2002 et 2004.