La crise continue à l'OM et au sein même des supporters, les désaccords sont profonds. Exemple, une réunion entre les groupes de supporters a eu lieu ce jeudi et avait entraîné un communiqué. Problème, dans ce communiqué, le nom du Handi Fan Club OM est mentionné, alors que son leader assure ne pas y avoir participé...
La crise qui touche l'OM ne laisse personne insensible à Marseille. Y compris chez les supporters, qui eux aussi se livrent une guerre médiatique. Certains disent qu'ils soutiennent la direction, d'autres non. Jeudi, une réunion entre des groupes de supporters avait conduit à la publication d'un communiqué sur lequel six signatures sur sept étaient présentes (seul le Commando Ultra 84 ne l'a pas signé). La récente sortie médiatique d'un leader d'un des groupes de supporters de l'OM ne risque pas d'apaiser les tensions entre eux.
«On m'avait interdit de venir à la réunion»
Au micro de BFM TV Marseille, le leader du groupe Handi Fan Club OM, René Poutet, affirme avoir été interdit de se rendre à la réunion qui a donné lieu à un communiqué pour critiquer la direction du club marseillais : « Quand un bulletin sort d'un groupe de supporters, que je ne suis pas invité, et qu'il y a marqué Handi Fan Club OM... J'ai du respect pour tout le monde mais quand on marque mon nom sur un communiqué qui sort alors que je n'ai donné aucune autorisation de signer, de plus on m'avait interdit de venir à la réunion, je dis non. Il n'y a pas de Handi Fan Club OM, il faut le rayer de là. Si j'avais été invité, peut-être que je l'aurais signé. »
Le boss de l’OM insulté, il dévoile tout https://t.co/FPOqyqp4Y0 pic.twitter.com/lJMTi2IyFE
— le10sport (@le10sport) September 21, 2023
«J'ai horreur qu'on me prenne en otage»
« Il y a beaucoup de choses où je suis d'accord, mais j'ai horreur qu'on me prenne en otage, fustige RenéPoutet. Dans le sens où c'est sorti sans mon accord, on ne m'a pas demandé la signature de ce bulletin. La prochaine fois, on m'invitera. On ne m'interdit pas d'aller dans une réunion, quelle qu'elle soit. Celui qui m'a téléphoné va se reconnaître. S'il m'écoute, qu'il vienne déjà s'excuser. On m'a dit: 'cassez-vous, tu n'es plus invité à aucune réunion, on ne te veut plus'. J'ai averti le président qui en résulte et il m'a dit qu'il devrait revenir vers moi. J'attends depuis mercredi. J'ai du respect pour tout le monde mais il faut avoir du respect pour moi aussi. Je n'ai pas 80 ans pour rien. »