Crise à l’OM : Il pousse un coup de gueule contre les supporters
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Face à la crise qui touche le club ces derniers jours, l’OM a annoncé ce mercredi le départ de son entraîneur, Marcelino, seulement trois mois après son arrivée. Désormais, c’est l’avenir de Pablo Longoria et de tout le directoire marseillais qui interroge. Sur les réseaux sociaux, Renaud Muselier, président de la région PACA a condamné l’action des représentants des groupes de supporters.

Comme attendu ces dernières heures, Marcelino, arrivé fin juin pour succéder à Igor Tudor, n’est plus l’entraîneur de l’OM. Face à la situation qui touche le club, le technicien espagnol a préféré mettre un terme à son aventure marseillaise prématurément. Dans son communiqué, l’Olympique de Marseille évoque une « situation déplorable » et regrette que le départ de Marcelino et son staff soit dû à « des raisons extra-sportives ».

Avenir incertain pour Longoria et le reste de la direction

Marcelino pourrait bien être que le premier départ d’une longue liste. L’OM a indiqué mardi soir la mise en retrait de quatre de ses dirigeants : Pablo Longoria, Javier Ribalta, Stéphane Tessier et Pedro Iriondo. Leur départ n’a pas été officialisé, mais la tendance est clairement à ce qu’ils quittent leur fonction respective prochainement. Une chose est sûre, ils ne sont pas du voyage jeudi, pour la rencontre de Ligue Europa entre l’Ajax Amsterdam et l’OM.

«Un déshonneur pour Marseille et pour le football français»

Sur le réseau social X, Renaud Muselier, ancien vice-président de l’OM, aujourd’hui président de la région PACA, a poussé un coup de gueule contre la situation du club et les menaces portées à l’encontre des dirigeants marseillais par des représentants de groupes de supporters : « Ancien Vice-Président de l’OM, je ne peux accepter une seconde qu’on intimide, qu’on menace de mort les dirigeants et leurs familles. S’ils quittent notre ville à cause de ça, c’est un déshonneur pour Marseille et pour le football français, et la victoire des voyous ! », a-t-il déclaré.

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