Clash à l’OM : Il vide son sac !
Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Parti de l'OM l'été dernier en mauvais termes avec la direction, Jonathan Clauss avait surtout été clashé en public par Medhi Benatia qui avait critiqué à de nombreuses reprises son comportement au sein du club. Le latéral droit de l'OGC Nice monte au créneau et répond à ces attaques de la part du directeur sportif de l'OM.

Passé par l'OM entre 2022 et 2024, Jonathan Clauss (32 ans) a tout vécu au sein du club phocéen. D'abord titulaire indiscutable et performant, l'ancien latéral droit du RC Lens a ensuite vu son aventure marseillaise se compliquer avec l'arrivée de Medhi Benatia à la direction sportive. En février 2024, au micro de Canal +, le directeur sportif de l'OM avait ouvertement clashé Jonathan Clauss en évoquant notamment des problèmes de comportement : « Je suis arrivé [...] au mois de novembre et on a mis en garde sur deux trois joueurs dont le comportement était parfois un petit peu limite. Jonathan faisait partie de ces jours-là », indiquait Benatia.

Clauss répond à Benatia

Interrogé dans les colonnes de L'EQUIPE samedi, Clauss a répondu à ces propos de Benatia à son sujet : « Comment je l'ai pris ? D'une manière très bizarre, parce que je n'ai jamais eu l'impression d'avoir été quelqu'un de « problématique », parce que c'était aussi ça les mots qu'il a employés. On était dans une période ultra-compliquée au niveau du foot. On changeait d'entraîneur, on changeait beaucoup de choses. Et nous, joueurs, on avait la responsabilité de tenir le club le plus haut possible », indique le défenseur de l'OM.

« On n'avait pas vraiment de cadre... »

Et le latéral droit de l'OGC Nice poursuit en rejetant la responsabilité sur les épaules des dirigeants de l'OM : « Dans le vestiaire, ça discutait beaucoup. On n'avait pas vraiment de cadre fixe et on essayait d'apporter notre connaissance de systèmes passés, notre façon de voir notre foot, comme Auba' avec son expérience, Jordan Veretout avec le Championnat italien ou moi qui connaissais le 3-5-2 de Franck Haise. On essayait tous de donner notre avis. Peut-être qu'on ne l'a pas fait de la meilleure des façons. Mais on était dans une tourmente. C'a été mal perçu, c'est dommage, parce que le fond était bon », précise Clauss. Voilà qui est clair.

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