Au coeur de la tempête médiatique qui frappe l'OM depuis la défaite à Rennes (0-1), Medhi Benatia a semblé désabusé par le comportement de Medhi Benatia. Au point que Walid Acherchour évoque un «syndrome de Juninho» pour le directeur sportif de l'OM qui veut installer une rigueur difficilement compatible avec le club phocéen.
Depuis vendredi soir, l’OM est au cœur du tourbillon médiatique. Et pour cause, Adrien Rabiot et Jonathan Rowe en sont venus aux mains après la défaite à Rennes. Une bagarre visiblement très violente qui a poussé le club phocéen à placer ses deux joueurs sur la liste des transferts. Interrogé sur cette situation, Walid Acherchour estime que Medhi Benatia n’est pas totalement étranger à la catastrophe qui frappe l’OM, estimant que le directeur sportif marseillais est victime du «syndrome Juninho», en référence à l’ancien dirigeant de l’OL qui voulait instaurer une rigueur maximale à Lyon.
Benatia en difficulté après l'affaire Rabiot ?
« Son erreur c'est Rowe. Benatia il a un problème. Le problème c'est que quand tu regardes comment la pré-saison de Rowe s'est passée, avec beaucoup d'informations comme quoi il était sur le départ. Rowe fait une bonne prépa. L'histoire qui se passe dans le vestiaire, c'est Rulli qui critique l'état d'esprit de l'équipe en visant Rowe. Rowe répond à Rulli. Rabiot ne comprend pas pourquoi Rowe répond mal à Rulli et à ce moment-là, Rowe répond aussi mal à Rabiot. Mais est-ce que dans le vestiaire on ne sent pas que Rowe est fragilisé par rapport à son avenir ? Est-ce que l'effectif n'est pas allé chercher sa tête de turc comme c'était le cas les dernières années ? Et le problème de Benatia c'est qu'il a le syndrome de Juninho à l'OL, c'est quelqu'un qui veut installer une rigueur énorme, ce qu'il a connu à la Juventus et au Bayern. Sauf qu'aujourd'hui, est-ce qu'à Marseille, avec cette nouvelle génération, c'est possible ? », se demande-t-il au micro de l'After Foot sur RMC, avant de poursuivre.
«Le problème de Benatia c'est qu'il a le syndrome de Juninho à l'OL»
« Benatia, il est mort dans le cas Rabiot. Parce que comme il a fait ami-ami dans le cas Rabiot parce que c'était le garant de la rigueur qu'il voulait imposer dans le vestiaire. Donc tant que Rabiot ça fonctionne et que c'est le meilleur joueur de l'OM, Benatia est renforcé. Sauf que quand Rabiot commence à chouiner sur le programme des entraînements, qu'il commence à être un peu problématique pour De Zerbi et qu'il pète les plombs dans le vestiaire, si Medhi Benatia ne sanctionne pas il est mort parce que les autres diront "ah bah regarde son ami Rabiot peut faire ce qu'il veut sur le terrain" », ajoute Walid Acherchour.