Jean-Michel Aulas est sans aucun doute l'un des plus grands présidents du football français. As de la communication, le patron de l’Olympique Lyonnais est toutefois critiqué pour certaines sorties sur ses réseaux sociaux.Sydney Govou est revenu sur le style de son ancien président.
Jean-Michel Aulas fêtait ce lundi ses 30 ans à la tête de l'Olympique Lyonnais. Le président français a fait entrer l'OL dans une nouvelle dimension depuis son arrivée en 1987. Souvent critiqué pour ses interventions sur les réseaux sociaux, notamment concernant la suspension de la Ligue 1 en raison de la crise du coronavirus, le président de 71 ans reste tout de même une référence du football français. Sydney Govou a salué son travail, et estime que de nombreux joueurs rêvaient de l'avoir comme président, à l'image de ZinedineZidane. « Surpris par ses déclarations ? Je suis partagé car il n'y a pas de bonnes solutions. Il a dit plusieurs choses, certaines plus ridicules d'ailleurs. De l'extérieur, c'est forcément mal vu, mais de l'intérieur, c'est différent. Et ça lance un débat. En début de saison, il voulait prendre du recul mais il a compris que sa place était encore là. Il peut peut-être, toutefois, y avoir un problème générationnel dans l'approche du foot, des joueurs. Il y a une évolution qu'il a du mal à suivre au niveau des mœurs. Mais en com, il doit bien rigoler. (…) A l'époque, quand j'étais joueur, il n'y avait pas les réseaux sociaux donc ses sorties médiatiques dans les journaux étaient plus nombreuses. Il utilisait L'Equipe et nous, joueurs, on était parfois très fâchés. (Rires) On en parlait dans le vestiaire. On n'était pas toujours d'accord avec lui. (…) On parlait d'ailleurs plus de lui, de ses sorties médiatiques, que du foot... À cet instant, il avait gagné. Ce ne change guère aujourd'hui. Et tous les joueurs que je croisais à l'époque, même chez les Bleus, me disaient : "Il est chiant - et parfois en des termes plus durs (Rires) - mais on aimerait avoir un président comme lui". Oui, c'était les Zizou, les Pat Vieira, Tutu (Thuram...) Et le seul club français où ils voulaient aller, c'était Lyon. Aulas pouvait les énerver mais ça n'empêchait pas d'apprécier son travail, et de le respecter. » a expliqué Sidney Govou dans le journal L'Equipe.