OL : «A la limite du fauteuil roulant», la catastrophe était proche !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Recruté cet été pour 4M€ en provenance de Majorque, Dominik Greif fait actuellement le bonheur de l’OL. Mais voilà que pour le Slovaque, l’histoire aurait pu être totalement différente. En effet, il y y a pas si longtemps, le gardien de 28 ans a connu de gros problèmes de santé avec de terribles douleurs au dos. Un calvaire sur lequel est revenu Greif.

Evoluant à Majorque avant de signer à l’OL, Dominik Greif a vécu l’enfer pour ses premiers mois en Espagne. En effet, le Slovène a connu de terribles douleurs au dos qui l’ont alors empêché de jouer pendant plusieurs mois. Un soucis physique qui a mis du temps avant d’être diagnostiqué et soigné pour Greif. C’est ainsi que l’actuel gardien de l’OL a pensé au pire pendant cette période.

« Ils n'arrivaient pas à croire que j'avais aussi mal »

Dans des propos accordés à L’Equipe, Dominik Greif est revenu sur cette douloureuse période à cause de ses problèmes de dos. Le gardien de l’OL a alors expliqué : « Le problème, c'était le diagnostic. En Espagne, les médecins tournaient autour sans pouvoir résoudre le problème. Et au bout d'un moment, oui, c'était tendu. Les scanners ne montraient pas grand-chose et ils n'arrivaient pas à croire que j'avais aussi mal. En Slovaquie, pendant ce temps, les gens disaient que je ne jouais pas parce que je n'avais pas le niveau ».

« Certains jours, je ne voyais pas la lumière au bout du tunnel »

Vivant un calvaire, Dominik Greif a alors imaginé devoir arrêter sa carrière. « J'ai fini par penser, oui, que ce serait peut-être la fin. Certains jours, je ne voyais pas la lumière au bout du tunnel, parce qu'il n'y avait pas de solution. J'étais à la limite du fauteuil roulant. Alors qu'au final, c'en est presque risible tellement c'était simple à résoudre », a-t-il fait savoir.

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