Séisme au FC Nantes, il redoute le pire
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

A une journée de la fin du championnat, le FC Nantes est en grand danger. Relégables, les Canaris doivent impérativement battre Angers samedi soir, tout en espérant que l’AJ Auxerre ne gagne pas contre le RC Lens, qui n’a plus rien à jouer. Néanmoins, Denis Balbir est très inquiet pour le FC Nantes qui pourrait retrouver l’ASSE en Ligue 2.

Battu à Lille (2-1), le FC Nantes est désormais dos au mur et doit absolument s'imposer samedi soir contre Angers à la Beaujoire afin d'éviter la relégation en Ligue 2. Dans le même temps, il faudra que l'AJ Auxerre ne s'impose pas contre le RC Lens. Mais Denis Balbir n'est pas très optimiste.

Le menace est énorme pour le FC Nantes

« Reste que si rien ne change, on se dirige vers une Ligue 2 qui ressemble de plus en plus à une Ligue 1 bis. Imaginez si Nantes descend, on peut se retrouver avec l'ASSE, les Girondins de Bordeaux et le FC Nantes en même temps dans cette division ! Heureusement qu'il y aura un retour à la normale avec trois montées possibles (deux promus, un barragiste) », écrit le journaliste dans son édito pour BUT Football Club, avant de poursuivre.

«La descente du FC Nantes appauvrirait encore un peu plus le championnat français»

« Trois grands palmarès du foot français en même temps en Ligue 2, tous avec une étiquette de favori collé sur le front et quasiment l'obligation financière de remonter dès l'an prochain, avec en plus des clubs comme Sochaux, Guingamp ou Caen prêts à jouer les troubles fêtes, vous voyez le tableau ? Il y aurait une sacré dramaturgie. Sans faire injure à Angers, Troyes ou Ajaccio, ce ne sont pas des équipes qui manqueront beaucoup à la Ligue 1... A l'inverse du FC Nantes dont la descente appauvrirait encore un peu plus le championnat français », ajoute Denis Balbir.

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