Deschamps, Rémy, Ibrahimovic : Gignac se lâche !
La rédaction

André-Pierre Gignac, nouvel homme fort de l’Olympique de Marseille, a pris le temps de la réflexion pour revenir sur les sujets chauds dont il a été le principal acteur. Sans aucun complexe.

André-Pierre Gignac était le deuxième invité de Téléfoot ce matin. Avec en arrière-plan, le centre d'entraînement Robert-Louis Dreyfus, il s’est confié sereinement sur ce début de saison prolixe pour lui et Marseille.

Sa descente aux enfers la saison dernière A l’image de son club, Gignac a été en grande difficulté la saison dernière. Son manque de réalisme l’a mené dans une spirale négative pour la confiance. « Je souhaite même pas à mon pire ennemi de vivre ce que j’ai vécu pendant deux ans » explique-t-il tout en donnant les raisons de ce mutisme sur les terrains « J’avais mal, j’ai accumulé des contre-performances. J’étais pas serein, dans ma tête ça allait pas. Je rentrais sur le terrain en me disant qu’est ce qui va se passer aujourd’hui, qu’est-ce qui va péter dans mon corps ».

Son début de saison tonitruant Métamorphosé, l’attaquant de l’OM a repris du poil de la bête dès ce début de saison pour revenir à son rang de buteur décisif. Son compteur affiche 3 buts avant le déplacement de Marseille à Valenciennes (14h). il donne les raisons de son retour en forme. « Pour beaucoup de détracteurs , mon début de saison est une surprise mais au vue de ma préparation non... Maintenant je me lâche à l’entraînement, je prends du plaisir. Comme on dit ici, c’est une expression, je mouille le maillot et j’en suis fier ». La preuve, cette superbe frappe lors de la réception de Rennes au Vélodrome (3-1), un bijou venu d’ailleurs. « L’année dernière, je l’aurais tenté mais je l’aurais envoyé dans le virage nord », rigole-t-il. Il a aussi donné son avis sur l’éventuelle concurrence qui pourrait exister avec Rémy. « Lolo, c’est pas mon ennemi. il peut jouer à l’aile ou dans l’axe ».

Le retour en équipe de France Concernant la sélection nationale, Gignac n’a pas de problème avec Didier Deschamps. « Il n’y a pas d’animosité, c’est lui qui m’a recruté. J’étais pas dans les meilleurs dispsitions. Je lui ai pas rendu les espoirs qu’il avait porté en moi. Je lui ai dit ce que je pensais. On s’est bien quitté même si il me doit un maillot », la perspectivde de rejoindre l’équipe de France n’est pas exclue de son esprit et le message au sélectionneur est lancé : « Il peut me rappeler si je suis performant et décisif pour mon équipe. »

Zlatan, pas son idole Le phénomène Zlatan Ibrahimovic a pris possession de tout le territoire français mais il existe un irrésistible gaulois avec Gignac qui donne un avis différent : « C’est bien pour vous les médias, les commentateurs et puis comme ça on est plus tranquilles. Il ne m’intéresse pas plus que ça. C’est pas mon idole », souffle-t-il. Un avis que ne partage pas Jordan Ayew.