Vente ASSE : Il craint une immense arnaque !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

L'ASSE, entrée en négociations exclusives avec le groupe canadien Kilmer Sports Ventures, semble enfin voir le bon du tunnel pour la vente du club. Une aubaine pour les Verts, qui ont longtemps attendu l'arrivée d'un nouveau propriétaire. A tel point que certains ont même du mal à croire que c'est la réalité.

Après de très nombreuses années à attendre l'heureux élu, l'ASSE semble enfin voir le bout du tunnel. Le club du Forez a effectivement annoncé être entré en négociations exclusives avec le groupe canadien Kilmer Sports Ventures, dirigé par l'homme d'affaires Larry Tanenbaum. Ce dernier sera accompagné par Ivan Gazidis qui sera en charge du secteur sportif. Sur le papier, ce projet semble donc très ambitieux. A tel point que Joss Randall, journaliste pour Peuple-Vert, a encore du mal à y croire.

«Vous rigolez, mais moi, j'en arrivais même à me dire, "Où est le loup ?"»

« Là, on voit arriver un Tanenbaum qui est un investisseur patrimonial, qui est un mec qui a réussi dans les affaires, qui est un mec qui a beaucoup d'argent, qui n'emprunte pas pour acheter le club, qui a l'habitude de faire de l'investissement sportif, d'une part. Et d'autre part, qu'il arrive avec une équipe. Il ne vient pas avec Pipo et Bimbo. Il vient avec des mecs qui ont une grosse expérience dans le foot de haut niveau. Gazidis qui est l'ancien boss d'Arsenal. Je le rappelle pour ceux qui ont raté l'étape. Et qui est passé à Milan. Les gens en disent du bien, même Aulas en dit du bien. Non mais en fait, vous rigolez, mais moi, j'en arrivais même à me dire, "où est le loup", quoi ? "Où est le loup ?". Parce que là, on a juste envie de lui dire, "viens là, tu t'assoies, tu signes, appuie fort, il y a du carbone, et vas-y », lance-t-il sur le plateau de l'After Foot.

«C'est quelque chose qu'on n'espérait plus»

Bien que méfiant, Joss Randall reste évidemment ravi que l'ASSE puisse bénéficier d'un tel projet, encore inenvisageable il y a quelques mois : « Évidemment, quand tu me poses la question "quel est l'état d'esprit ?", on est tous vachement contents. On ne va pas faire comme les Italiens en 2000, on ouvrira le champagne quand on sera sûr d'avoir gagné. Mais c'est probablement ce qui pouvait arriver de mieux à l'ASSE. Et c'est quelque chose qu'on n'espérait plus. Enfin, moi, je ne l'espérais plus, en tout cas ».

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