ASSE : Accusé d’avoir giflé un joueur, il lâche une réponse surréaliste
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Alors que Bordeaux s’est effondré dans les dernières secondes de la partie face à l’AS Saint-Étienne (2-1) ce samedi, Albert Riera est accusé d’avoir giflé un joueur adverse en rentrant aux vestiaires. Interrogé en conférence de presse sur cet incident, l’entraîneur des Girondins a lâché une réponse énigmatique. 

Mené à l’entrée du temps additionnel, l’AS Saint-Étienne a renversé Bordeaux en quelques secondes grâce à Irvin Cardona (2-1), et ce en évoluant pourtant en infériorité numérique. Un succès qui permet aux Verts de rester à un point de la deuxième place occupée par Angers, donnant un accès direct à la Ligue 1. Pour les Girondins, c’est la douche froide et la soirée s’est achevée par une polémique, l’entraîneur Albert Riera étant accusé d’avoir giflé un joueur adverse

Un joueur de l’ASSE giflé par l’entraîneur de Bordeaux ?

La journaliste bord terrain de BeIN Sports, qui diffusait la rencontre, a en effet assuré que l’entraîneur des Girondins avait giflé un joueur de l’ASSE à l’entrée du couloir. L’image n’a pas été diffusée, et l’identité de la personne concernée est inconnue pour le moment. Présent en conférence de presse, Albert Riera n’a pas échappé au sujet.

« Ce qui se passe à Las Vegas reste à Las Vegas »

Et l’entraîneur bordelais s’est contenté d’une réponse énigmatique malgré la polémique qui enfle. « Ce qu’il se passe sur le terrain reste sur le terrain. Ce qui se passe à Las Vegas reste à Las Vegas », a réagi Albert Riera, amer du résultat. « À la mi-temps, le score aurait dû être de 0-4. Il aurait fallu être plus percutant dans la surface offensive. En début de deuxième mi-temps, ils (les Stéphanois) ont bien recommencé, ont poussé pendant 10-15 minutes mais on a tenu bon. Mais on doit être plus calme, nous ne sommes pas une équipe de jeu en transition. On a commencé à souffrir lorsque le match allait d’un côté puis de l’autre. Il faut souffler, rester tranquille. S’il se passe beaucoup de choses, on est mort. Après, dans notre surface, je ne sais pas ce qu’il s’est passé… Je ne sais pas si je suis l’entraîneur idéal dans ce championnat, si je serais toujours là mais des choses doivent changer. Toute l’année, on a eu ces problèmes : sur 70-75 %, c’est très bien, sauf dans les deux surfaces. Ça fait mal. On a peur quand l’adversaire arrive. Sur le plan général, je suis content du match. On a joué intérieur, dans les espaces entre les défenseurs centraux et les latéraux. On l’a bien fait, on a provoqué des problèmes, on les a fait retourner dans leur terrain. Mais à la fin, dans le foot pour vous, le résultat est plus important que tout. Et le résultat n’est pas bon », confie-t-il, relayé par Sud-Ouest.

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