C’est durant l’été 1998 que Laure Boulleau a débuté son histoire d’amour avec le football, elle qui entamera ensuite une carrière de joueuse professionnelle avec le PSG et l’équipe de France. A l’âge de 13 ans, l’actuelle consultante de Canal + a pu compter sur une rencontre décisive pour lui permettre de réaliser son rêve…
Dès son plus jeune âge, Laure Boulleau est tombée sous le charme du football, à une époque où la pratique de la discipline par les femmes n’était pas en vogue. « Le football est arrivé dans ma vie grâce à une équipe de France incroyable en 1998. Déjà j’avais deux grands frères, je jouais avec eux mais rien de sérieux. Et puis en 1998, j’ai comme une envie brutale de porter le même maillot qu’eux », confiait-elle l’été dernier au micro d’Europe 1. La vie de Laure Boulleau, qui se dirige alors vers ses 12 ans, va basculer peu après le Mondial en France avec une rencontre décisive…
« Un des surveillants était entraîneur dans le club d’à côté, et il m’a repérée... »
« J’étais fan des Bleus en 98, j’ai commencé à jouer à l’école avec les garçons. J’ai eu un facteur chance, un des surveillants était entraîneur dans le club d’à côté, et il m’a repérée », avait révélé l’ancienne internationale française dans un entretien accordé à Elle en 2019. Grâce à cette personne, Laure Boulleau va gravir les échelons au fil des années : « Je me suis inscrite à l’âge de 13 ans. Et puis, tout est devenu possible, Clairefontaine, le PSG… Je suis fière d’avoir vécu cette époque, d’avoir connu le premier virage du football féminin ».
« Qu’est-ce qui nous empêche de jouer au foot dans la rue ? A l’école ? »
Alors que le football féminin a depuis gagné en popularité, celle qui est devenue consultante sur Canal + encourage les petites filles à suivre ses traces. « Si on lui dit que ce n’est pas pour elle, elle n’a qu’à rappeler qu’on a vu pendant la coupe du monde des filles sur le terrain, et qu’elles ont rempli des stades, confiait Laure Boulleau. En club, même s’il peut y avoir quelques freins, comme l’absence d’équipe féminine, elles peuvent jouer avec les garçons. Qu’est-ce qui nous empêche de jouer au foot dans la rue ? A l’école ? Si Amandine Henry te fait rêver, alors vas-y, fonce ! »