«Horrible» : Le traumatisme pour Laure Boulleau…
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Au cours de sa carrière de footballeuse, Laure Boulleau a connu plusieurs désillusions avec le PSG mais aussi l’équipe de France (65 sélections). En 2023, l’actuelle consultante de Canal + avait évoqué certaines défaites douloureuses, dont celle face à l’Allemagne en quart de finale de la Coupe du monde 2015.

Avec 65 sélections à son compteur, Laure Boulleau était l'une des footballeuses les plus populaires de France jusqu’à sa retraite en 2018. Mais la consultante de Canal + n’est pas parvenue à mettre la main sur un trophée majeur avec les Bleues, un gros regret pour elle.

« C'est un souvenir atroce »

Interrogé en 2023 par L’Équipe, Laure Boulleau était revenue sur plusieurs défaites douloureuses à vivre durant sa carrière de joueuse. « Le Canada (0-1) aux JO (2012) pour la médaille (de bronze). Il y a quelque chose comme 26 tirs à 2. Elles marquent à la dernière minute. C'est un souvenir atroce. Cette génération, même si on n'était pas parfaites, méritait de remporter quelque chose et on aurait gagné une médaille de bronze », confiait l’ancienne joueuse du PSG.

« L'Allemagne à la Coupe du monde 2015, c'était horrible »

« L'élimination contre le Danemark en 2013 (1-1, 2-4 aux t.a.b.), à l'Euro, aux tirs au but m'a fait du mal, avait ajouté Laure Boulleau. On a surdominé ce match. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé ce jour-là, on a l'impression que c'était un mauvais karma. L'Allemagne à la Coupe du monde 2015 (en quarts, 1-1, 4-5 aux t.a.b.), c'était horrible. On était dans une super énergie, ça jouait super bien et c'était vraiment injuste qu'on sorte. Avec Wendie (Renard), on a parlé récemment des défaites qui nous avaient fait trop mal, et on a évoqué celle-là. Elle m'a dit qu'elle n'avait jamais vu un match où on défonçait les Allemandes comme cela. C'était une histoire de destin. »

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