Auteur d’une faute qui a provoqué l’indisponibilité de Gonzalo Bergessio pour deux mois, mercredi face à Catane, le défenseur de la Juventus Turin Giorgio Chiellini a été la cible de vives critiques. Critiques que n’accepte pas son entraîneur Antonio Conte.
Si la Juventus Turin s’est facilement imposée mercredi face à Catane (4-0) à l’occasion de la 10e journée de Serie A, le défenseur turinois Giorgio Chiellini a été la cible de nombreuses critiques à l’issue de la rencontre. Sur un tacle pour le moins viril, l’international italien a en effet blessé Gonzalo Bergessio qui sera indisponible au moins deux mois. De quoi déclencher l’ire du président de Catane Antonino Pulvirenti.
« UN GESTE VIOLENT, LÂCHE ET INUTILE »
« C’était un geste violent, lâche et inutile, alors que le score était de 4-0 pour la Juve, qui plus est commis au milieu du terrain et par un joueur qui sait qu’il jouit d’une impunité en la matière », a ainsi lancé le président du club sicilien. À l’écoute de ces propos, le sang de l’entraîneur de la Vieille Dame Antonio Conte n’a fait qu’un tour et l’a poussé à réagir en conférence de presse.
« IL A PEUT-ÊTRE FAIT UNE ERREUR, MAIS ELLE EST HUMAINE »
« Chiellini a de solides principes et de grandes valeurs humaines.Il y a une différence entre être dur sur l'homme, et ne pas être fair-play. Je n’accepte pas tout ce qui a été dit, c’est incorrect. C’est l’un des meilleurs défenseurs, pas seulement en Italie mais dans le monde. Le type de défenseur que les attaquants n'aiment pas parce qu'il est dur dans les duels. Il a peut-être fait une erreur mais elle est humaine, a-t-il déclaré. Bergessio a continué l’action et ne s’est pas arrêté. Je me suis immédiatement rendu compte de la situation puisque j’étais sur le bord du terrain. Celui qui parle comme ça de Giorgio en disant de la m… doit se rincer la bouche, qu’il soit joueur, entraîneur, manager ou président. Je ne peux pas laisser dire ces choses. »