Euro 2024 : Pays-Bas - Angleterre : Un duel historique pour la finale ? Tout savoir sur cette journée
Benjamin Labrousse -
Rédacteur
Malgré un double cursus Espagnol/Communication, j’ai décidé de prendre en main mes rêves en me dirigeant vers le journalisme. Diplômé d’un master en journalisme de sport, je couvre l’actualité sportive et footballistique avec toujours autant d’admiration pour les période de mercato, où un club se doit de faire des choix cruciaux pour la saison prochaine.

Ce mercredi, les Pays-Bas et l’Angleterre vont s’affronter à l’occasion de la deuxième de mi-finale de cet Euro 2024. Deux nations qui n’ont pas forcément brillé au vu de leur statut respectif. Pourtant, ces deux grands pays de football vont se livrer une bataille intense et surtout indécise du côté de Dortmund. Présentation.

L’Euro 2024 touche à sa fin. Ce mercredi soir, les Pays-Bas ou l’Angleterre rejoindront l’Espagne en finale de ce championnat d’Europe si palpitant. Si les Oranje ont déjà été victorieux à l’Euro lors de l’édition 1988, les Three Lions eux, courent toujours derrière le sacre. Finaliste en 2021 il y a trois ans, l’Angleterre a soif de revanche. Et pour cause, la bande à Harry Kane avait été défaite par l’Italie aux tirs aux buts.

Néanmoins, c’est également une séance de penaltys qui aura permis à l’Angleterre de se hisser jusqu’au dernier carré de cet Euro. Mis en grande difficulté par la Suisse en quart de finale, les Anglais ont toutefois réussi à vaincre leur traumatisme aux tirs aux buts. Mais clairement, les Three Lions n’ont absolument pas convaincu les observateurs. C’est également le cas des Pays-Bas. En revanche, les hommes de Ronald Koeman semblent connaître une belle montée en puissance depuis le premier tour. 3èmes du Groupe D au sein duquel figurait notamment l’équipe de France, les Pays-Bas ont ensuite parfaitement géré leurs confrontations directes. D’abord contre la Roumanie avec un succès sans appel (3-0), puis en quart de finale face à la Turquie (2-1). Mais désormais, c’est un tout autre type d’adversaire que vont affronter les Néerlandais…

« Les joueurs ont fait preuve de beaucoup de cœur »

Les Pays-Bas ont d’ailleurs connu une sacrée mésaventure ce mardi. Les Oranje étaient censés se rendre à Dortmund où se tiendra cette deuxième demi-finale en train, mais ont vu ce dernier être annulé à la dernière minute. Résultat ? Les partenaires de Virgil Van Djik ont finalement dû prendre l’avion ce mardi soir, et le sélectionneur Ronald Koeman s’est vu être privé de sa traditionnelle conférence de presse.

Toutefois, après la victoire des siens face à la Turquie en quarts de finale, l’ancien défenseur de légende semblait très ému vis-à-vis de la prestation des siens : « Nous avons eu beaucoup de cœur, ce qui nous vaut parfois des critiques. On nous reproche de ne pas en avoir par rapport à d'autres nations. Les joueurs ont fait preuve de beaucoup de cœur ce soir après avoir été menés 1-0. Nous avons fait une bonne seconde période, même si lors des cinq dernières minutes, vous l'avez peut-être mieux vu à la télévision que je ne l'ai vu depuis le banc, nous avons dû souffrir mais, finalement, c'est une grande réussite d'avoir l'opportunité de jouer une demi-finale ».

« J'ai senti une espèce de déclic après la phase de groupes »

De son côté, Gareth Soutghate se sait sous le feu des critiques, lui qui ne parvient toujours pas à faire de l’Angleterre une nation joueuse et sereine. Et si les Three Lions ont déçu, ces derniers ont réussi à faire preuve de caractère afin de recoller au score face à la Suisse (1-1). Bukayo Saka a délivré les siens, pour le plus grand bonheur du sélectionneur anglais.

« Il y a de toute évidence eu un déclic », a ainsi confié Gareth Southgate en conférence de presse ce mardi. « L'une de nos forces depuis sept ou huit ans, c'est notre audace, notre innocence. Cependant, je crois qu'au début du tournoi, les attentes ont pesé lourd sur leurs épaules, et les sources de distraction n'ont jamais été aussi nombreuses. J'avais l'impression que nous ne vivions jamais totalement dans le moment présent. En fin de compte, ce qui m'a impressionné, c'est qu'ils sont parvenus à se ressaisir et à trouver des façons de gagner. J'ai senti une espèce de déclic après la phase de groupes, et encore plus en quarts de finale nous avions relevé notre niveau de jeu d'un cran en possession du ballon. Nous bougions plus librement ».

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