L'équipe de France n'appartient à personne et ne doit pas être monopolisée. C'est le cri du cœur de Daniel Riolo sur les ondes de RMC ces derniers mois quand il s'agit de parler de l'ère de 12 ans de Didier Deschamps, réclamant au passage Zinedine Zidane. Toutefois, le sélectionneur ne compte pas se retirer et assurer sa détermination au patron de la Fédération française de football.
Didier Deschamps remplacé par Zinedine Zidane à la tête de l'équipe de France ? C'est le souhait émis par certains observateurs comme Daniel Riolo et Jérôme Rothen pour ne citer qu'eux. Néanmoins, les têtes d'affiches de RMC vont devoir prendre un peu plus leur mal en patience puisque le sélectionneur des Bleus sous contrat jusqu'à l'été 2026 dispose toujours de la confiance de la Fédération française de football.
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«Il a conduit notre équipe de France en demi-finale de l'Euro avant de terminer en tête de son groupe de Ligue des nations»
Réélu président de la FFF ces dernières heures, Philippe Diallo a mis en avant le bilan plus que positif de Didier Deschamps en cette année 2024 pour le Journal du Dimanche.
« Si je regarde l'année écoulée, il a conduit notre équipe de France en demi-finale de l'Euro avant de terminer en tête de son groupe de Ligue des nations avec des résultats très probants contre la Belgique et l'Italie. On est au rendez-vous de la performance sportive. Il y a certainement un jeu à améliorer, c'est clair. J'entends les critiques mais je les trouve parfois trop sévères ».
«Il m'a dit: « Président, je suis en pleine forme et j'ai envie de continuer à gagner»»
L'Euro 2024 s'est arrêté au stade de la demi-finale en Allemagne à la dernière intersaison pour la sélection tricolore. C'était l'occasion pour Didier Deschamps de se poser des questions sur la suite le temps de quelques jours. Toutefois, le patron de l'équipe de France s'est montré clair et prêt à se battre pour un troisième titre mondial en 2026 d'après Philippe Diallo.
« Je lui ai posé la question après l'Euro de savoir s'il se sentait usé, physiquement ou psychologiquement. Cela demande beaucoup de manager une équipe dans des grands tournois. Après m'avoir réclamé quelques jours de réflexion, il m'a dit: « Président, je suis en pleine forme et j'ai envie de continuer à gagner. » Je lui ai dit: « Banco, on continue. »».