«Une attaque personnelle», Pierre Ménès règle ses comptes avec L’Equipe
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

En remportant la Coupe du monde 1998, Aimé Jacquet prenait, dans le même temps sa revanche sur L'Equipe. Tout au long de la compétition, le quotidien sportif s'en était pris au sélectionneur de l'équipe de France, éliminé deux ans plus tôt en demi-finale de l'Euro face à la République Tchèque. Sur Youtube, Pierre Ménès est revenu sur cette guerre.

Aimé Jacquet n’a pas digéré les attaques proférées par le quotidien L’Equipe. Tout au long de la Coupe du monde 1998, le sélectionneur avait été pointé du doigt par les journalistes. Alors après avoir soulevé le trophée, il avait dirigé ses premiers mots vers Vincent Duluc et ses confrères. « Une certaine presse a menti honteusement. Jamais je ne leur pardonnerai. Je n'ai que mépris pour ces gens-là » avait confié Jacquet. Depuis, le quotidien sportif a fait son mea-culpa.

L'Equipe a présenté ses excuses

« Avec le recul, au-delà de l’idée de défendre mon journal, parce que l’on n’a pas fait tout parfaitement, je pense qu’on a fait des erreurs qu’on ne referait pas. Mais au-delà de ça, cette absence de débat a fait qu’ensuite on s’est fait ch… pendant 15 ans en Ligue 1, avec des entraîneurs qui avaient été formés à Clairefontaine, dans la foulée de la Coupe du monde. On n’a pas placé le football au centre du débat mais la victoire. On s’est réveillé le 13 juillet dans un pays qui aimait la victoire ; pas dans un pays qui aimait le foot, et encore moins dans un pays qui aimait le jeu » avait confié Vincent Duluc.

« Aimé ne méritait pas ça »

Sur Youtube, Pierre Ménès indique que L’Equipe était parti effectivement trop loin avec Jacquet. « L ‘Euro 1996 raté à cause de cette demi-finale face à la République Tchèque, il y avait un faisceau de craintes. Beaucoup de personnes étaient hostiles Jacquet à la CDM, mais certains ont mis une écharpe bleu-blanc-rouge dès que la Coupe du monde a débuté et ont arrêté dès que la CDM a débuté. Mais L’Equipe a continué sa campagne de doutes qui s’est malheureusement transformé en campagne dénigrement et même en attaque personnelle. Je trouve ça dommage car Aimé ne méritait pas ça » a-t-il lâché.

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