Alors qu’il a déjà annoncé qu’il quitterait son poste de sélectionneur, Didier Deschamps tirera donc sa révérence après la Coupe du monde. Pour le remplacer, Zinedine Zidane est évidemment le grand favori et son adjoint et ami, David Bettoni, confirme la tendance.
Très proche de Zinedine Zidane dont il a été l'adjoint David Bettoni s'est livré sur l'avenir de l'ancien numéro 10 des Bleus, confirmant que le poste de sélectionneur était évidemment un objectif. Autrement, la succession de Didier Deschamps, prévue pour l'après-Coupe du monde, devrait bien être promise à Zizou.
Bettoni évoque l'avenir de Zidane
« Déjà, sa carrière… Il n’a pas de plan de carrière. Je me rappelle d’une époque où il me disait que ça allait être bien, qu’on allait faire de la Ligue 1, pour voir où ça nous mène… Ce n’est pas un secret, il me le dit toujours, "j’aimerais bien entrainer l’Equipe de France". Il me l’a déjà dit en 2010… La France, ça l’a marqué, il est français. Il est devenu le Zizou National après la Coupe du Monde. C’est un truc qu’il m’a toujours dit : "moi, un jour, j’aimerais être sélectionneur". Il ne m’avait pas dit qu’il voulait entrainer le Real, même si au fond de lui il l’aurait vu… », confie-t-il dans une interview accordée au Média Carré avant d’en rajouter une couche.
«Il m’a toujours dit : "moi, un jour, j’aimerais être sélectionneur"»
« Il y a eu Bordeaux peut-être parce qu’il y a joué… Lui, c’était le cœur, Cannes, Bordeaux, la Juve… Je ne dis pas qu’il n’entrainera pas un jour Manchester, le Bayern Munich, Marseille, je ne sais pas… Mais oui, il les a refusés. Quand il n’était plus coach, tous les clubs qui cherchaient un coach, appelaient Zizou. C’est un secret pour personne. Mais lui, il faut qu’il se passe quelque chose. Le Real, c’était facile, il est revenu parce que c’était dans son cœur, pourtant il avait plus à perdre qu’à gagner. Je pense que demain s’il y a un appel de l’Equipe de France, je ne pense pas qu’il refusera. Un autre club, ça dépendra. Il n’a pas de plan de carrière. Ce que je sais, parce qu’il m’en parle, c’est qu’il n’a pas fini d’entrainer. Il veut entrainer. Maintenant, où… Il fera comme il a toujours fait, prendre tout le monde à contrepied », ajoute David Bettoni.