Scandale avec Deschamps, Benzema se fait convoquer
La rédaction

Identifié comme une potentielle victime de faits racistes, Karim Benzema a été convoqué par l'Assemblée nationale. Dans un premier temps, le buteur tricolore a refusé l'invitation, sous prétexte qu'il ne résidait plus en France. Mais le parlement a annoncé à ses avocats que cette convocation était obligatoire. Une date devrait être déterminée sous peu.

Depuis la fin de la Coupe du monde au QatarKarim Benzema a tiré un trait sur l'équipe de France. Au lendemain de la finale perdue face à l'Argentine, le buteur annonçait sa retraite internationale. Désormais, l'ancienne star de l'OL se concentre uniquement sur sa carrière en club et sur sa nouvelle aventure en Arabie Saoudite. La fin d'une histoire marquée par des différends avec DidierDeschamps. Justement, cette brouille ressurgit dans l'actualité alors que l'Assemblée nationale mène une enquête sur les défaillances dans les fédérations sportives.

Le parlement justifie cette convocation

Comme l'explique la rapporteuse de la commission d'enquête Sabrina Sebaihi, Karim Benzema a été convoqué pour s'exprimer. Elle a justifié cette invitation. « Nous entendons beaucoup de victimes de violences, qu’elles soient sexistes et sexuelles, racistes, discriminatoires, homophobes. M. Benzema a été identifié en tant que potentielle victime de faits racistes » a-t-elle confié au Parisien. L'ancien attaquant du Real Madrid n'est pas le seul sportif convoqué puisque Laurent Blanc, Yannick Noah ou encore Patrick Vieira devraient être auditionnés.

Benzema sera entendu dans les prochaines semaines

Dans un premier temps, Benzema a refusé l'invitation sous prétexte qu'il n'habitait plus en France. Une raison non valable pour la commission, qui a annoncé que cette convocation comme le prévoit l’article 6 de l’ordonnance n°58-1100 du 17 novembre 1958. Le joueur d'Al-Ittihad devrait donc s'exprimer sur le racisme à une date qui reste encore à déterminer. A sa demande, l'audition devrait se faire à huis clos et à distance, en visio-conférence comme le confirme Le Parisien.

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