Menace pour Deschamps, un nouveau danger attend l’équipe de France
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

L’équipe de France sait désormais en partie ce qui l’attend à l’Euro 2024, tombant dans le groupe de l’Autriche, des Pays-Bas et d’un barragiste qui sera issu de la voie A, lors du tirage au sort de la phase finale effectué ce samedi. Des adversaires majoritairement inédits dans la compétition, à l’exception des Pays-Bas, qui ont déjà causé des problèmes aux Bleus. 

Ce samedi à Hambourg (Allemagne) avait lieu le tirage au sort de la phase finale de l’Euro 2024. Après avoir dû faire face au Portugal, à l’Allemagne et à la Hongrie il y a trois ans, les hommes de Didier Deschamps ont cette fois-ci hérité d’un groupe plus clément avec les Pays-Bas, l’Autriche et un adversaire qui reste à déterminer, issu de la voie A des barrages. La compétition démarrera par la confrontation contre David Alaba et ses coéquipiers le 17 juin à Düsseldorf, avant d’enchaîner avec le choc de ce groupe face aux Néerlandais (21 juin) puis l’ultime journée contre le pays de Galles, la Finlande, la Pologne ou l’Estonie, sur la pelouse de Dortmund (25 juin). Un groupe à la portée des Bleus qui auront l’occasion de découvrir de nouveaux adversaires dans la compétition.

Première avec l’Autriche

Comme l’a relevé Opta, la France affrontera pour la première fois l’Autriche à l’occasion d’un Euro. Un adversaire qui réussit généralement bien à la sélection tricolore, totalisant 7 victoires pour 1 nul et 2 défaites en dix confrontations. Le 20 septembre 2022, Kylian Mbappé et Olivier Giroud avaient permis aux Bleus de sortir gagnant de leur dernier match face aux Autrichiens en Ligue des Nations (2-0). « Ce n’est pas un cadeau, analysait Didier Deschamps après le tirage, dans des propos relayés par la FFF. Il y a l’importance du premier match. Bien rentré dans la compétition peut conditionner la suite. Nous connaissons bien l’Autriche puisque nous l’avons affrontée à deux reprises en 2022 dans le cadre de la Ligue des Nations. C’est une équipe très athlétique, avec de bonnes individualités, en pleine progression. Nous nous étions fait secouer à Vienne. »

Le pays de Galles, la Finlande, la Pologne ou l’Estonie, ce sera du nouveau

Quelle que soit la nation sortant gagnante des barrages, il s’agira également d’une première pour l’équipe de France, qui ne s’est jamais retrouvée face au pays de Galles, la Finlande, la Pologne ou l’Estonie dans un Euro. La Pologne de Robert Lewandowski apparaît comme l’adversaire le plus coriace, équipe qu’Antoine Griezmann et ses coéquipiers avaient affronté lors de la dernière Coupe du monde en huitième de finale (3-1). « Nos observateurs iront les superviser au mois de mars. S’il vient se rajouter la Pologne, on aura un groupe très costaud », analysait Didier Deschamps après le tirage.

Les Pays-Bas, la bête noire 

Enfin, s’ajoutent donc les Pays-Bas qui ont, pour leur part, déjà croisé la route de l’équipe de France dans un Championnat d’Europe sans que cela ne réussisse aux Bleus. Comme le souligne Opta, la sélection néerlandaise est l’adversaire le plus rencontré par la France qui ne s’est jamais imposée, avec un nul (et une qualification aux TAB en 1996) et deux défaites en 2000 puis 2008. Une série noire à laquelle n’est pas confrontée la génération actuelle, qui reste sur deux succès (4-0 et 2-1) durant les éliminatoires. « C’est également une équipe que l’on connaît très bien, déclarait Didier Deschamps samedi. En qualifications, cela s’était très bien passé pour nous à l’aller comme au retour mais je n’oublie pas qu’il leur manquait à chaque fois plusieurs joueurs importants. Les Pays-Bas restent l’une des meilleures nations européennes. Leurs joueurs évoluent dans les meilleurs clubs européens, ils disputent la Ligue des Champions. C’est du solide. » Du nouveau et des mauvais souvenirs, à voir si la spirale négative s’achèvera à l’Euro 2024.

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