Maudit, il annonce du lourd à l’équipe de France !
Thomas Bourseau

Un peu moins d’une décennie passée en équipe de France a permis à Kingsley Coman de se bâtir bien des souvenirs, mais souvent malheureux au bout des compétitions. Habitué des finales perdues chez les Bleus, l’ailier du Bayern Munich compte bien remettre l’église au centre du village en Allemagne cet été. 

Kingsley Coman a effectué ses débuts en équipe de France face à l’Allemagne le 13 novembre 2015, le triste soir des attentats survenus à Paris. Près de neuf ans plus tard, Coman n’a toujours pas gagné son premier trophée chez les Bleus malgré la Coupe du monde 2018 remportée par la bande de Didier Deschamps en Russie. Blessé, Coman n’y avait pas participé. 

«On est encore plus motivé pour ne pas les revivre»

À ce jour et à l’approche du coup d’envoi de l’Euro en Allemagne le 14 juin prochain, Kingsley Coman compte à son actif deux Euros et une Coupe du monde. Hormis l’Euro 2021 et l’élimination précoce des Bleus en 1/8ème de finale, l’ailier du Bayern Munich a connu deux finales, mais a perdu les deux (Euro 2016, Coupe du monde 2022). Un sentiment que le principal intéressé veut changer. « Quand on vit des déceptions aussi grandes que l’Euro 2016 ou la Coupe du monde 2022, on est encore plus motivé pour ne pas les revivre. Je sais ce que ça fait d’aller en finale, d’avoir la ferveur de tout un pays derrière nous. C’est extraordinaire ».

«Le seul truc qui me manque, c’est de prolonger cette ferveur jusqu’au bout»

En interview pour le Journal du Dimanche, Kingsley Coman s’est confié sur son souhait d’inverser la tendance. « Le seul truc qui me manque, c’est de prolonger cette ferveur jusqu’au bout. Je sais qu’on peut le faire : on est allé trois fois en finale sur les quatre dernières compétitions. À titre personnel, je me sens bien, j’arrive à maturité. Même si je ne suis pas encore au summum de mon football, je m’en rapproche ». Reste à savoir si l’Euro en Allemagne (14 juin-14 juillet) sera l’occasion rêvée. 

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