Le Graët, «maintenant, je vais te détruire» : il avait déjà tout prévu
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

En 2020, bien avant toute la polémique autour de Zinedine Zidane et de sa mise à l’écart de la Fédération Française de Football, Noël Le Graët avait déjà fait parler de lui en expliquant qu’il n’y avait pas de racisme dans le sport. Et Patrice Evra, déjà très remonté contre lui, l’avait frontalement attaqué.

C’est officiel depuis mercredi, Noël Le Graët a été mis en retrait de la présidence de la FFF en raison des différentes polémiques dont il fait l’objet, entre son dérapage sur Zinedine Zidane et les accusations de harcèlement sexuel dont il fait l’objet. Mais en 2020 déjà, Le Graët avait s’était retrouvé au cœur d’une polémique du même genre, puisqu’il avait annoncé à l’époque que le racisme n’était pas du tout présent dans le sport. Des propos qui avaient été très mal accueillis, et notamment par un ancien capitaine de l’équipe de France

« Il va falloir que tu dégages »

Patrice Evra, dans une vidéo publiée sur Instagram après ces propos de Noël Le Graët, avait chargé avec virulence le patron de la FFF : « Maintenant je vais te détruire. Ferme ton bec, en plus tu dis qu’il faut pas arrêter les matchs quand il y a des cris de singe. Donc on est de la merde ? Même le caca on le respecte plus que nous, il va falloir que tu dégages. J’ai perdu tout mon respect pour toi. Je suis pas une balance mais je suis obligé de parler. Au château, combien de lettres racistes on reçoit ? ‘Didier reprends tes singes et dégage en Afrique, barre-toi avec tes gorilles’. Combien de lettres comme ça ? On les cache mais moi j’en ai vu, on reçoit même des cartons remplis de caca », lâchait le latéral gauche.

« Mettez-moi Arsène Wenger… »

Evra a ensuite très clairement insinué des attitudes racistes de la part de Le Graët en équipe de France : « Quand le président vient, les places attribuées changeaient. Là où il y avait Mamadou Sakho et Bacary Sagna, il fallait changer, mettre un Hugo Lloris ou un Laurent Koscielny au milieu. Mais on le savait, ce sont les règles du jeu, on est en France, on n’est pas chez nous. Les joueurs français, ne likez pas cette vidéo sinon plus de sélection. Mais on peut pas laisser passer ça en France, on n’est pas des bouffons. Mettez-moi un Arsène Wenger, des gens respectueux mais pas un calimero à deux balles qui a perdu toutes ses mèches sur son caillou. Je suis déçu Nono, peut-être qu’il a chopé le coronavirus. Je peux pas laisser passer ça. Vive la France et bonne chance. Avec des gars comme ça, on ne peut pas aller loin ». Ambiance…

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