La réunion du comité exécutif de la Fédération française de football a débouché sur la mise en retrait de Noël Le Graët, qui n’exercera donc plus les fonctions de président jusqu’à la publication de l’audit commandé par le ministère des Sports. Son remplaçant n’est autre que l’ancien vice-président Philippe Diallo, qui va assurer l’intérim… mais qui semble déjà traîner quelques casseroles.
Voilà des mois que Noël Le Graët était inquiété par des affaires louches, notamment par des accusations d’harcèlement sexuel. C’est pourtant un tout autre dérapage qui lui a coûté la tête, puisque seulement quelques jours après sa sortie sur Zinédine Zidane, le dirigeant breton a été poussé à se mettre en retrait de ses fonctions de président de la FFF. Le nouveau visage de la plus grande fédération sportive de rance est désormais celui de Philippe Diallo, qui pour le moment ne va qu’assurer l’intérim.
Macron ne supporte plus Le Graet, voilà la preuve https://t.co/9afaabJlY3 pic.twitter.com/rhBbZjjeQG
— le10sport (@le10sport) January 13, 2023
Un premier mensonge révélé ?
A peine arrivé, le remplaçant de Noël Le Graët est pourtant pointé du doigt par Daniel Riolo, qui a dévoilé les premiers échanges tenus par Philippe Diallo face aux salariés de la FFF. « Il a parlé devant les salariés aujourd’hui avec des belles intentions. Il est aussi revenu sur un épisode douloureux qui a marqué les salariés de la FFF ces dernières années, c’est le fameux plan social, qui a entraîné le licenciement de 18 salariés » a-t-il fait remarquer. « Il n’était pas obligé de le faire, mais il a tout de même dit : ‘Je suis désolé de ce qui s’est passé, mais en gros moi je n’y suis pour rien’ ».
« Ah bon ? Philippe Diallo n’y est pour rien ? Il se trouve que c’est lui qui l’a validé »
Or, le journaliste et éditorialiste de RMC Sport, assure que Philippe Diallo était justement à la base de ce plan social, qui a fait beaucoup de dégâts au sein de la FFF. « Ah bon ? Philippe Diallo n’y est pour rien ? Il se trouve que c’est lui qui l’a validé » a poursuivi Riolo. « A ce moment-là Le Graët était un peu malade et Hardouin (Florence Hardouin, ancienne directrice générale de la FFF) la seule vraie boss, il fallait faire soit disant des économies (...) Mais ce plan social a coûté 2M€ ! ».