Kolo Muani : L'immense désillusion d'un joueur de l'équipe de France
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

En décembre 2022, l'équipe de France s'inclinait face à l'Argentine en finale de la Coupe du monde. Une défaite cruelle aux tirs au but pour les joueurs de Didier Deschamps qui auraient pu arracher une troisième étoile juste avant la fin des prolongations si Randal Kolo Muani n'avait pas été stoppé par Emiliano Martinez. Un échec qui a marqué Axel Disasi, alors sur le terrain avec la France lors de cette action.

Ça s'est joué à rien pour que Randal Kolo Muani devienne un héros lors de la finale de la dernière Coupe du monde. Entré en jeu, l'attaquant de l'équipe de France avait l'occasion d'offrir le titre aux Bleus au bout des prolongations. Alors que tout le monde voyait déjà la balle au fond des filets, Kolo Muani a finalement buté sur Emiliano Martinez, auteur d'un arrêt exceptionnel. Le joueur du PSG a ainsi été mis en échec, au grand dam de tous les supporters français, mais aussi d'Axel Disasi, entré en jeu avec l'équipe de France lors de cette finale face à l'Argentine.

« J'ai un réflexe : je me mets à courir pour célébrer »

Axel Disasi était donc aux premières loges pour assister à l'échec de Randal Kolo Muani. La désillusion a alors été totale pour le défenseur de l'équipe de France. En effet, pour Eurosport, le joueur de Chelsea a raconté ce moment particulier, confiant : « Où je suis au moment où Kolo Muani bute sur Martinez ? Je suis arrière droit. C'est Ibou (Ibrahima Konaté) qui récupère le ballon après un duel et met une espèce de ballon en cloche... Je ne sais même pas s'il fait exprès. Et quand le ballon rebondit, moi, je suis au marquage avec l'ailier argentin. Quand je vois que Randal est en train d'armer, j'ai un réflexe : je me mets à courir pour célébrer ».

« Un ascenseur émotionnel de fou »

« Je suis déjà en train de m'avancer pour avoir cette explosion de joie. Je me revoyais sur le 2-2, quand on a couru sur le terrain. Car là, s'il y a but, c'est fini. Il frappe et l'autre (Emiliano Martinez) met son pied. Je me remets au marquage. Un ascenseur émotionnel de fou. En plus, dans la foulée, il y a une contre-attaque pour l'Argentine et ils mettent une tête », a ensuite expliqué Axel Disasi.

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