Depuis sa sortie de route au sujet de l'avenir de Zinedine Zidane, Noël Le Graët est sous le feu des critiques. L'audit lancé par le gouvernement Macron a rendu son verdict et la ministre des Sports le pousse à démissionner de son poste de président de la FFF. Désormais, c'est au tour du président du Conseil national d'éthique de l'instance de réclamer le départ de Le Graët.
En France, il ne faut pas s'en prendre à la légende Zinedine Zidane. Noël Le Graët en a fait les frais. Le président de la FFF était déjà dans le viseur après de multiples scandales révélés au sein de l'instance par SO FOOT ou encore Romain Molina, mais c'est finalement ses propos sur le champion du monde 98 qui ont précipité sa chute. Mis à l'écart par le Comex, le dirigeant breton est maintenant menacé par la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra qui réclame ouvertement son départ. Ce n'est pas la seule car plusieurs voix se sont élevées contre Le Graët comme Eric Borghini, membre du Comex. Et voilà qu'un autre homme fort de la FFF est venu y ajouter son grain de sel.
Gros problème en équipe de France, il offre une solution à Deschamps https://t.co/65jwQ3v5xT pic.twitter.com/Cl5TWiWYPA
— le10sport (@le10sport) February 18, 2023
«Qu'il sorte par une porte tant qu'il en est encore temps»
De passage ce vendredi dans Europe 1 Sport, Patrick Anton, le président du Conseil national d'éthique de la Fédération française de football, a appelé à la démission de Noël Le Graët. « On ne souhaiterait pas le traduire devant une commission de discipline. Ça a été un grand dirigeant et on souhaiterait, même si la porte ou la fenêtre est petite aujourd'hui, qu'il sorte par une porte tant qu'il en est encore temps », a-t-il déclaré.
«La goutte qui fait déborder le vase»
« Au lendemain de l'interview du président Le Graët par Marion Bartoli, c'était de mon point de vue et de notre point de vue au Conseil National de l'Éthique, la goutte qui fait déborder le vase. On ne pouvait plus continuer à accepter que la fédération soit gérée par un monsieur qui manifestement a perdu sa lucidité », a ajouté Patrick Anton. Noël Le Graët est sous pression.