France - Pays Bas : Un sacré morceau attend les Bleus !
La rédaction

Quarts de finaliste de la dernière Coupe du Monde, les Pays-Bas retrouvent des couleurs après une période compliquée. Avec un nouveau sélectionneur à sa tête, Ronald Koeman, les Oranje veulent poursuivre leur renouveau autour d’une sélection pleine de talents et d’expérience. Les Bleus sont prévenus.

L'équipe de France affronte, ce vendredi à 20h45 au Stade de France, les Pays-Bas. Ce match comptant pour la première journée des éliminatoires de l'Euro 2024 sera le premier de l'année 2023 pour le tout frais capitaine Kylian Mbappé et les Bleus. Après la défaite lors de la Finale de la Coupe du Monde 2022 face à l'Argentine (3-3 / TAB 2-4), la France retrouve 3 mois après la compétition officielle. Les hommes de Didier Deschamps, pour leur premier match dans ces éliminatoires de l'Euro 2024, seront face à un gros test en affrontant la bande à Ronald Koeman réinstallé depuis peu à la barre technique des Oranje après un passage entre 2018 et 2020. Les Bleus, seront devant une mission délicate et ne devront pas tomber dans la facilité d'autant plus que l'effectif hollandais est bien huilé.

Défaits lors du dernier match

Le dernier match entre les deux sélections remonte au 16 novembre 2018. Deschamps d'un côté, Koeman de l'autre, se sont livrés une belle rencontre tactique qui a vu s'imposer les Pays-Bas face à la France sur le score de (0-2). Le match comptait pour l'UEFA Nations League, les Bleus qui se sont imposés en France n'ont pas réussi à réitérer le succès hors de leur base. Avec un effectif différent, les deux équipes vont s'affronter la mission sera d'engranger les 3 points pour bien débuter leur campagne de qualification à l'EURO-2024 organisé en Allemagne.

Les Pays-Bas privés de De Jong et Bergwijn

C'était la mauvaise nouvelle côté Pays-Bas avant le début du stage de mars. Ronald Koeman devra faire face à la France (24 mars) et Gibraltar (27 mars) sans ses deux milieux de terrain Frankie De Jong et Steven Bergwijn. Pour pallier leur absence, le sélectionneur des Oranje a fait appel à deux joueurs il s'agit de Donyell Malen (Dortmund) et Joël Veerman (PSV). L'indisponibilité de ces deux éléments importants pourraient faire pencher la balance en faveur des Bleus pour ce match.

Quelle pointe pour les Bleus face aux Oranje ? 

Sans Karim Benzema, en retraite, Olivier Giroud est naturellement le numéro 1. Entre l'actuel joueur du Milan AC et Kolo Muani, Didier Deschamps semble ne pas avoir tranché sur l'identité de celui qui sera aligné à la pointe de l'attaque de l'équipe de France face au Pays-Bas. Bon depuis le début de saison, Giroud est actuellement le deuxième meilleur buteur du Milan AC derrière Rafael Leão. Aux yeux de Deschamps, Giroud reste un joueur qui a un statut différent par rapport aux autres attaquants de l'EdF. D'abord parce qu'il est le meilleur buteur de l'histoire des Bleus. Et puis, le joueur n'a, depuis que Deschamps est à la tête de l'équipe de France, pas cessé de lui prouver qu'il est une valeur sûre à la pointe de l'attaque des Bleus. D'ailleurs, lors de l'épisode de Benzema, Didier Deschamps n'a jamais cessé de mettre en avant les capacités d'Olivier Giroud en attaque. 

De son côté Kolo Muani, qui est resté sur un tir qui aurait pu changer les débats de cette Finale mais stoppé par Martinez, serait en ballotage favorable selon les dernières indiscrétions. Une belle occasion pour le joueur de Francfort qui rêve de prendre sa revanche sur la vie en commençant l'année 2023 avec la sélection de la plus belle des manières. Dans une interview pour l'Equipe, Kolo Muani a déclaré : "Ça aurait pu changer ma vie. J’aurais préféré la mettre au fond, comme tout le monde, comme tous les Français, mais c’est arrivé et ce sont les aléas de la vie. Après, quand je la regarde encore, je trouve que j’ai pas mal de possibilités. Mais sur le terrain, ça va trop vite (...)  On était à deux doigts de ramener la troisième étoile. Je ne vais pas mentir, j’ai la haine." Désormais un nouveau chapitre s'ouvre pour les Bleus. C'est à eux de tenter, pourquoi pas, d'accrocher une troisième étoile européenne sur le maillot tricolore 24 ans après.

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