Equipe de France : Victime de Mbappé, il en ressort traumatisé
Thomas Bourseau

Virevoltant et insolant de réalisme, Kylian Mbappé a dégoûté Matty Cash, son vis-à-vis dimanche après-midi dans le cadre du 1/8ème de finale de Coupe du monde opposant l’Equipe de France à la Pologne (3-1). Matty Cash s’est confié à The Guardian sur son calvaire dominical.

Kylian Mbappé n’a pas fait de détails en l’espace de quelques minutes face à la Pologne dimanche après-midi. Après avoir offert le 52ème but légendaire d’Olivier Giroud en Equipe de France, Mbappé a doublé (74ème), puis triplé la mise pour les Bleus (91ème) afin d’envoyer la bande de Didier Deschamps en 1/4 de finale. Samedi, le champion du monde en titre affrontera le demi-finaliste du dernier Mondial et le finaliste du dernier Euro : l’Angleterre.

«Quand il reçoit le ballon, qu'il s'arrête et qu'il bouge, c'est la chose la plus rapide que j'aie jamais vue»

Ayant pris le meilleur sur Matty Cash, défenseur d’Aston Villa et de la sélection polonaise, Kylian Mbappé avait pourtant été minutieusement scruté et étudié par le principal intéressé comme il l’a révélé à The Guardian. « J'ai passé l'après-midi à regarder ses clips et je savais que ce serait un test difficile, mais quand il reçoit le ballon, qu'il s'arrête et qu'il bouge, c'est la chose la plus rapide que j'aie jamais vue. Je regarde les vidéos en étant allongé dans mon lit. Dans la réalité, il me brûle les jambes, c'est ça la différence. C'est une différence énorme. Quand il vous met debout et qu'il bouge, il le fait vraiment bien. Il laisse tomber l'épaule, va court puis long. J'ai participé à quelques courses avec lui et je m'en suis bien sorti. Vous regardez par-dessus votre épaule et il est là ».

«Je ne savais pas si je devais laisser tomber»

Au fil du match, Matty Cash a avoué souvent avoir été pris au dépourvu et ne pas savoir comment gérer Kylian Mbappé et que cette menace constante de danger était réellement un problème pour les adversaires de l’attaquant du PSG et de l’Equipe de France. « Je ne savais pas si je devais laisser tomber ou me serrer et quand je me serrais, il filait derrière. J'ai fait tout ce que je pouvais. Quand c'était un contre un, je pensais que j'avais bien fait contre lui, il ne m'a pas vraiment passé une seule fois. Il y a eu des moments où il a eu de l'espace en contre-attaque, c'est là qu'il a marqué le deuxième but, et c'est là qu'il fait mal aux équipes ».

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