Equipe de France : Un proche de Deschamps dit non à Zidane
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Critiqué ces derniers jours après la prestation de l'équipe de France durant cet Euro, Didier Deschamps a reçu le soutien de son grand ami, Marcel Desailly. Alors que les rumeurs sur une possible arrivée de Zinédine Zidane à la tête des Bleus se font de plus en plus nombreuses, le champion du monde 1998 a défendu le bilan du sélectionneur.

Didier Deschamps est discuté. Après 12 ans, faut-il démarrer un nouveau cycle en équipe de France ou alors faire confiance à un sélectionneur qui présente l’un des meilleurs bilans de l’histoire ? Marcel Desailly a son avis. Malgré les nombreuses voix qui s’élèvent pour réclamer l’arrivée de Zinédine Zidane sur le banc tricolore, le champion du monde 1998, très proche du sélectionneur, a pris position dans les colonnes de La Tribune du Dimanche.

« On a quand même la mémoire courte »

« On a quand même la mémoire courte... Cette envie existe seulement car on a projeté l'idée que Zidane pouvait prendre l'équipe de France. Ça fausse un peu le jugement. C'est vrai que les Français éprouvent une forme d'usure. Mais quand on regarde, il n'avait pas trop de solutions. Le président de la Fédération a confirmé Didier : voilà, il n'y a pas de débat. Ce n'est pas la fin d'un cycle. Toutes les planètes n'étaient pas alignées cette fois, même si la finale était un 14 juillet » a confié Desailly.

Desailly accuse les joueurs

Selon lui, la responsabilité de cette défaite en demi-finale de l’Euro revient, avant tout, aux joueurs. « Chaque joueur doit faire son analyse personnelle. On a eu des opportunités mais on n'a pas été chirurgical. Que ce soit Thuram, Kolo Muani, Griezmann, Mbappé, Dembélé... Sur le terrain, ils ont été en échec. La responsabilité vient davantage des performances individuelles que de l'entraîneur, qui a quasiment fait ce qu'il fallait. On est au niveau international, dans l'excellence, on n'a pas le droit d'échouer autant » a-t-il lâché.

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