Équipe de France - Nasri : « Sans les médias, j’aurais peut-être été écarté deux-trois mois, pas un an »
La rédaction

Alors qu’il s’est sérieusement blessé aujourd’hui en championnat, Samir Nasri était revenu auparavant sur son rapport conflictuel avec les médias.

Sévèrement taclé par Mapou Yanga-Mbiwa cet après-midi face à Newcastle, Samir Nasri a peut-être vu ses derniers espoirs de Coupe du monde s’envoler, lui qui pourrait s’être gravement blessé au genou. Avant cela, le milieu offensif de Manchester City avait accepté d’évoquer pour BeIN SPORTS son rapport conflictuel avec les médias depuis son fameux geste contre l’Angleterre lors de l’Euro 2012.

« À CITY, ON ME DEMANDAIT POURQUOI JE N’ÉTAIS PAS EN SÉLECTION »

« C’était un dérapage, mais j’ai répondu à la provocation de quelqu’un, et on ne s’est souvenus que de ca. On a sorti des éléments de leur contexte pour expliquer des choses qui s’étaient passés auparavant. Peut-être que ça a joué sur ma carrière en bleu, peut-être que sans les médias je n’aurais été écarté que deux-trois mois, pas un an. Mais je ne sais pas, c’est la vie, c’est comme ça. (…) Des joueurs ici à City me demandaient pourquoi je n’étais pas en sélection, alors que je jouais à Manchester City. Mais bon, ce que les gens perçoivent, franchement, je m’en fous… », a-t-il déclaré.

« LE MONDIAL ? DES JOURNALISTES ONT DIT QUE JE N’IRAI PAS »

Interrogé par Canal+ il y a quelques semaines sur l’équipe de France, l’international français avait affirmé rêver encore de la Coupe du monde. « En tant qu’amoureux de foot, la Coupe du monde est un rêve. Après il y a des choix à faire. J’ai entendu des journalistes qui m’ont dit qu’il était possible que je n’y aille pas. Pour moi, ça serait un rêve surtout au Brésil. Mais je n’ai jamais fait passer mon intérêt personnel avant l’intérêt du collectif. Donc si je n’y vais pas, tant pis, c’est la vie », avait-il déclaré.

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