Nasri : « Ce qu’il faut aujourd’hui ? Être un peu hypocrite »
La rédaction

Samir Nasri est revenu sur sa longue période passée loin de l’équipe de France après l’Euro 2012. Le meneur de jeu est alors retombé plus bas que terre mais a su trouver les ressources pour se sortir la tête de l’eau.

En équipe de France, Samir Nasri a vécu des hauts mais aussi pas mal de bas. Le meneur de jeu français a même été écarté durant de longs mois après l’Euro 2012 durant lequel il s’était fait remarquer par l’intermédiaire d’un geste provoquant envers les médias après un but inscrit. Le Français est revenu sur cette période difficile au micro de Canal +.

« J’EN AI FAIT QU’À MA TÊTE »

Conscient de ses erreurs du passé, Samir Nasri a pris le temps de se remobiliser pour mieux repartir de l’avant. « Lorsque je n’ai pas été appelé pendant un an, je n’étais pas bien dans ma peau. C’était une vraie année difficile. Tout a commencé à l’Euro 2012 lorsque je me suis fait insulté par un journaliste et que j’ai répondu. J’ai cru tout savoir. J’ai un égo et je n‘ai pas voulu écouter les conseils de mes proches, j’en ai fait qu’à ma tête. Mais j’ai appris qu’il fallait que j’utilise mon énergie sur le terrain. J’ai toujours cru en moi et je suis revenu. »

« LA VISION DU PUBLIC PASSE BEAUCOUP PAR LES MÉDIAS »

Privé de matches en équipe de France, Samir Nasri en avait alors profité pour se remettre en question et se conformer aux attentes du public. « Quand tu n’as plus la joie de vivre et que ça te ronge de l’intérieur, tu n’as plus le même comportement. Un jour tu te regarde dans la glace et tu te dis «mais qu’est ce qui se passe.» J’ai appris qu’il fallait tourner sept fois ma langue dans la bouche avant de parler. J’ai peut-être cru que c’était le monde des Bisounours. Mon erreur est je me suis rendu compte trop tard que la vision du public passait beaucoup par les médias. Les gens n’ont pas envie de voir quelqu’un d’arrogant, ce qu’il faut aujourd’hui c’est être un peu hypocrite. »

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