Jeudi soir, la France disputait un match sous haute tension face à Israël. Les Bleus n'ont pas été convaincants et il n'y a pas eu beaucoup d'animation sur le terrain (0-0). Dans les tribunes en revanche, la soirée a été marquée par une bagarre en début de rencontre impliquant des personnes avec des drapeaux israéliens pas présents dans la zone destinée aux supporters de l'équipe. Un incident maîtrisé par la police qui annonce deux gardes à vue.
L'Equipe de France a validé sa qualification pour les quarts de finale de la Ligue des nations aux dépens d'Israël dans une rencontre au contexte difficile. Plus de 4000 forces de l'ordre étaient déployées dans les transports, aux abords du Stade de France et aussi à l'intérieur. Elles ont donc pu maîtriser l'incident en tribunes assez rapidement. Une démarche félicitée par Laurent Nunez, préfet de Police de Paris.
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— le10sport (@le10sport) November 14, 2024
« Deux personnes sont en garde à vue »
En début de rencontre, un mouvement de foule a été remarqué en tribunes derrière le but de Mike Maignan avec des personnes arborant un drapeau d'Israël. « Il y a eu un incident effectivement. Une bagarre a éclaté mais a tout de suite été contenue par les stadiers de la Fédération française de football. Ils ont fait leur travail et les forces de l’ordre - qui étaient exceptionnellement dans le stade - se sont également positionnées. Il y a eu deux interpellations, une immédiatement et une à l’issue du match, une fois qu’on a pu décortiquer ce qu’il s’était passé à la vidéo. Deux personnes sont en garde à vue sur cet incident » affirme Laurent Nunez, invité sur France 2 ce vendredi matin.
« La France ne renonce jamais »
En raison du contexte actuel, la tenue de ce match était très surveillée mais tout le monde voulait que l'événement se tienne au Stade de France. « Le Premier ministre (Michel Barnier), le gouvernement, le ministre de l’Intérieur (Bruno Retailleau), le Président, ont souhaité que ce match se tiennent au Stade de France, ça a été le cas. On a fait ce match dans des conditions normales, il y avait moins de monde certes et un dispositif policier important certes mais le match s’est tenu. Il y avait aussi des familles dans les tribunes. La France ne renonce jamais » poursuit-il.