En 2008, Didier Deschamps n’est pas encore sélectionneur de l’équipe de France et n’est même pas entraîneur de l’OM. Cette année-là, il observe en tant que consultant les matchs des Bleus durant l’Euro 2008 et après la défaite cinglante des hommes de Raymond Domenech face aux Pays-Bas (1-4) il explique quelle mentalité avoir pour réussir. Une archive qui a bien mal vieillie.
Les critiques sur le jeu de l’équipe de France sous Didier Deschamps ont toujours existé mais ont franchi un cap durant l’Euro 2024, où le niveau de jeu affiché tutoyait régulièrement l’ennui. Mais pour Didier Deschamps, le principal est le résultat, sauf qu’il avait un avis tout à fait différent il y a 16 ans…
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— le10sport (@le10sport) October 11, 2024
«Celui qui prend des risques est récompensé»
Jeudi soir, dans l’émission L’After Foot diffusée sur RMC, une archive de Didier Deschamps a ressurgi. Voici ce que disait en 2008 l’actuel sélectionneur des Bleus, après la raclée reçue par la France à l’Euro 2008 face aux Pays-Bas (1-4) : « Celui qui prend des risques est récompensé. C’est toujours comme ça. En Ligue des Champions, si tu ne joues pas, tu ne passeras pas. A un moment il faut que tu penses à créer des problèmes à l’adversaire. Tu peux te qualifier en huitième ou en quart avec un peu de réussite mais au bout d’un moment, si tu ne rentres pas sur le terrain en cherchant des problèmes à l’adversaire, tu ne peux pas. Ça ne passe pas. Parce qu’à un moment il y a le talent en face qui fera la différence. Et c’est ce qui s’est passé ce soir. »
«L’archive est folle»
Une archive qui a fait réagir Daniel Riolo, l’éditorialiste de l’émission : « Franchement, c’est sidérant. C’est incroyable, incroyable. Il relativise même le fait d’avancer dans la compétition. C’est totalement opposé à son discours qui n’est axé que sur le résultat. Quand il dit qu’il faut créer, poser des problèmes à l’adversaire pour pouvoir avancer et construire quelque chose, qui va au-delà de passer un tour parce que tu as eu de la réussite. Alors que c’est exactement ce qu’il fait. L’archive est folle. »