L'âge aidant, Nicolas Anelka a gagné en maturité. L'ancienne forte tête du football français apprécie même ses entraîneurs à commencer par Raymond Domenech.
Nicolas Anelka était jadis le symbole de la supposée liste noire de Raymond Domenech. Les coups d’éclat, l’ancien Parisien les garde désormais pour le terrain et s’est installé comme un cadre de l’équipe de France. Raymond Domenech ne serait pas étranger à cette progression. «Mes rapports avec lui sont harmonieux. C’est le seul sélectionneur avec qui j’échange, je dialogue. Et j’en ai connu ! Même si beaucoup ont les nerfs contre lui, je l’apprécie», lâche-t-il, à l'encontre l’opinion publique, dans les colonnes de France Soir.
La presse juge Domenech comme une pâle copie de Mourinho. Mais ce rôle de pare-feu convient aux joueurs : «Ses conférences de presse où il manie la provocation me font rire. Si vous, les journalistes, rentrez dans son jeu, sûr qu’il va continuer à vous agacer», poursuit l’attaquant des Blues.
Le soutien se fait même total quand on aborde le sujet de sa succession : «Le timing (de la désignation du futur sélectionneur des Bleus) est mauvais. Ça ne sert à rien, même si cela ne nous déstabilisera pas. A quoi bon vouloir absolument nommer celui qui lui succèdera ? Il n’y avait aucune raison de se précipiter. (…) Nous les joueurs, n’avons pas besoin de savoir qui le remplacera.» Cela ressemblerait presque comme un appel à l’union sacrée.
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