À l’annonce du décès de Thierry Ardisson, les hommages se sont multipliés, saluant la liberté de ton et l’irrévérence d’une époque révolue de la télévision. Dans ce contexte, Pierre Ménès a pris la parole pour pointer du doigt ce qu’il considère comme une forme de censure croissante dans les médias actuels.
Le décès de Thierry Ardisson a ravivé une certaine nostalgie pour une télévision audacieuse, impertinente, parfois dérangeante, mais jamais tiède. Pour beaucoup, l'homme en noir, décédé le 14 juillet dernier d'un cancer du foie, incarnait une certaine liberté, qui s'est perdue dans une époque où le moindre dérapage est sanctionné. C'est aussi l'avis de Pierre Ménès, pour qui cette permissivité n’existe plus aujourd’hui.
L'aveu de Pierre Ménès
Sur sa chaîne YouTube, l'ancien chroniqueur du Canal Football Club a dressé un constat implacable sur la qualité des émissions et la liberté de ton. Selon lui, des animateurs comme Christophe Dechavanne ou Cyril Hanouna étaient les derniers porte-étendards d’une époque désormais révolue.
L'hommage discret à Hanouna
« Il se passait à l’époque de Dechavanne ou même d’Hanouna des choses qui ne sont plus admissibles aujourd’hui. On peut regretter tout ça, que la télé de l’époque était plus corrosive. Effectivement, on ne peut plus rien dire, plus rien faire aujourd’hui. Et c’est regrettable » a regretté l'ancien journaliste.