Alors que le Ghana affronte les États-Unis ce soir en ouverture du Mondial, André Ayew a évoqué sa place en sélection et le fait de jouer avec son frère Jordan.
L’histoire est trop belle pour ne pas être évoquée. Quelques années après AbediPelé, les deux fils de l’ancien joueur de l’OM, André et Jordan, sont eux aussi présents en sélection du Ghana. Alors qu’ils s’apprêtent à faire leur début dans cette Coupe du monde face aux États-Unis ce soir (minuit heure française), André s’est exprimé sur sa place dans ce groupe ghanéen et sur l’émergence de son petit frère.
« JORDAN, JE L’AIME PLUS QUE TOUT, MAIS IL N’Y A PAS DE PASSE-DROITS »
« J'ai déjà près de 50 sélections (48), je commence à avoir ma petite place. Les anciens me font comprendre qu'ils vont partir et que je suis un relais. J'apprends d'eux. Et je ne pousserai pas pour Jordan s'il ne mérite pas d'être dans l'équipe. Je l'aime plus que tout, mais il n'y a pas de passe-droits. Je lui parle mais il me parle aussi beaucoup. Il voit des choses que je n'anticipe pas. Des gens pensent qu'il est stupide car il a une crête sur la tête, mais ils se trompent », a-t-il déclaré dans les colonnes de L’Équipe.
« LES USA ? ILS VONT ENTRER AVEC UNE DÉTERMINATION PHÉNOMÉNALE »
Le milieu de terrain de l’OM s’est également attardé sur son expérience passée en Coupe du monde, il y a quatre ans en Afrique duSud. « Les États-Unis, ça représente quelque chose pour moi. J'avais été élu homme du match en Afrique du Sud en huitièmes de finale (2-1, a.p.) mais j'avais pris un carton immérité, qui m'a empêché de disputer le quart contre l'Uruguay (1-1, 2-4 aux t.a.b.). On a battu deux fois les États-Unis (2-1 en 2006) lors de nos deux derniers Mondiaux et ce sera le match le plus compliqué. Si on n'est pas concentrés, déterminés d'entrée, on va avoir une surprise. Eux vont entrer avec une détermination phénoménale », a-t-il ajouté.