Campos, Lorenzi, Maurice, Longoria… Qui est le meilleur directeur sportif de Ligue 1 ?
La rédaction

Très souvent moins connus que leur président ou entraîneur, les directeurs sportifs sont régulièrement de précieux artisans dans la construction d’un projet de club. Dénicheur de talents, à l’affût des bons coups, certains sont même de véritable orfèvre dans leur domaine… Mais qui est le meilleur « DS » de notre Ligue 1 ? Le 10 Sport vous pose la question.

Leur métier fait rêver plus d’un passionné de foot… Mais comme pour une carrière de joueur professionnel, il y a énormément d’appelés pour très peu d’élus dans le monde des directeurs sportif. Leur rôle : la gestion d’un effectif tant sur le recrutement que pour les départs. Un travail d’orfèvre qui permet à certains dirigeants de faire des merveilles dans l’ombre, parfois sans grand moyen. Des profils souvent discrets qui ont pour habitude de ne pas chercher la lumière, à quelques exceptions près.

Luis Campos, le plus connu

Recrue phare du PSG à l’intersaison, Luis Campos est certainement le plus en vue du secteur en Ligue 1. Il faut dire que son travail à Monaco, puis à Lille, parle pour lui… Véritable dénicheur de talents, le Portugais a fait ses preuves en matière de recrutement. Cheville ouvrière des titres de champion de France glanés par l’ASM et le LOSC, il a relevé le défi du PSG à condition de pouvoir y apposer sa méthode. Et deux mois après sa prise de fonction, Paris chante clairement un autre air que par le passé… Les arrivées de Vitinha, Ekitike, Mukiele, Renato Sanches et surtout Galtier témoignent du début de révolution qui souffle sur la capitale. Et que dire du « ménage » opéré dans l’effectif parisien, avec un loft qui se vide un peu plus jour après jour… Pour autant, les « détracteurs » de Luis Campos avancent qu’il est « facile » de travailler comme il le fait avec un budget XXL. A l’instar de Pablo Longoria à l’OM, dans une moindre mesure bien sûr puisque Frank McCourt a vite réduit l’enveloppe mercato des Marseillais, Luis Campos a d’importants moyens pour pouvoir bien travailler. A Monaco, Lille et maintenant à Paris, le Portugais dispose d’une enveloppe financière pour pouvoir recruter. Pour autant, les faits sont là. De Bernardo Silva, Fabinho et Moutinho à l’époque monégasque, en passant par Osimhen, Leao et Ikoné à Lille, jusqu’à Vitinha cet été, il faut avoir du réseau, un savoir-faire et du nez pour dénicher tous ces talents…

Lorenzi, Ghisolfi, Lacour… La nouvelle génération

Dans un autre monde, une planète sans dizaine de millions d’euros pour recruter, il y a une nouvelle génération de directeur sportif qui émerge. Et qui réalise un super boulot. A Brest, depuis maintenant sept saisons, Grégory Lorenzi est tout sauf étranger à la belle montée en puissance du club breton. A son actif, des trouvailles qui ont fait grandir Brest sur le terrain et qui ont permis au club de renflouer ses caisses au moment de les revendre : Ibrahima Diallo (acheté 2 millions d’euros à Monaco, vendu 15 millions d’euros à Southampton), Romain Perraud (acheté 2 millions d’euros à Nice, vendu 12 millions d’euros à Southampton) et Romain Faivre (acheté 500 000 euros à Monaco, revendu 15 millions d’euros à l’OL). Et pourrait suivre des garçons comme Franck Honorat ou Lilian Brassier, chaudement courtisé cet été.

Au RC Lens, Florent Ghisolfi forme un duo de haut-vol avec Franck Haise. Seko Fofana, Jonathan Clauss ou encore Florian Sotoca sont autant de ces dernières trouvailles, en plus d’avoir reconstruit en profondeur un club mythique du football français. A Reims, le directeur général Matthieu Lacour est l’une des valeurs montantes de cette nouvelle génération. Lui-aussi a remis sur pied un bastion footballistique de l’Hexagone avec des choix pertinents et une stratégie cohérente dans le sens des arrivées comme des départs. Plus connu, mais tout aussi inspiré, Florian Maurice a permis au Stade Rennais de revenir sur le devant de la scène. Après de belles années lyonnaises, il incarne la nouvelle ambition bretonne et utilise enfin à bon escient les moyens d’un actionnaire qui s’est souvent trompé par le passé. Enfin, Loïc Désiré, à Strasbourg, complète la belle brochette de « DS » qui font du bien au football français. Sans moyen mais avec des idées et une connaissance de leur sport, comme du milieu dans lequel ils ont souvent évolué en tant que joueur avant de réussir une reconversion de l’autre côté de la barrière, ces dirigeants modernes et intelligents sont des rouages précieux de club qui ont de plus en plus besoin de leur savoir-faire pour grandir et se développer.

Alors, selon vous, si on met les moyens financiers de côté, qui est le meilleur directeur sportif de Ligue 1 ?

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