Un cran au-dessus, le Barça n'a pas été récompensé face à une équipe du Milan AC parfaitement regroupée derrière. Les joueurs de Pep Guardiola auraient pourtant dû obtenir un penalty pour une faute sur Alexis Sanchez en première période. Le tournant du match, assurément...
Ce devait être l’affiche de ces quarts de finale. Que ce fut tristounet… Le Milan-Barça de ce soir n’a guère tenu toutes ses promesses. Comme le Real sur la pelouse de l’APOEL Nicosie durant trois quarts d’heure hier soir, le Barça s’est heurté à un véritable mur face au Milan AC. Très bien regroupés derrière autour d’une charnière Nesta-Mexès intraitable, les Rossoneri, à l’image d’un Zlatan Ibrahimovic complètement transparent, n’ont rien proposé du tout. Une statistique résume à elle seule la rencontre : le Barça, qui a tiré dix-sept fois au but (le Milan AC cinq fois), a terminé la partie avec une possession de balle de 62%.
Le tournant du match La fameux « Catenaccio » italien, prôné dans toute sa splendeur par Massimiliano Allegri, a parfaitement fonctionné. Car en face, Lionel Messi et les siens n’ont jamais su trouver les clés pour faire sauter le verrou milanais. En première période pourtant, les joueurs de Pep Guardiola auraient dû bénéficier d’un penalty pour une faute flagrante de Christian Abbiati dans les pieds d’un Alexis Sanchez idéalement servi par Sergio Busquets (voir ci-dessous). Mais Jonas Eriksson n'a pas bronché d'un poil... On jouait alors la 17e minute de la rencontre et au vu de la suite des événements, cette action est assurément le tournant de la rencontre.